Le choix du titre revient à la technique d'une longue exposition ( 8 secondes ) qui permet de juxtaposer plusieurs plans dans une même image.
Cette approche photographique combinée au tirage sur plaque d'inox envisage les sujets sous un angle novateuret saisit l'instant fuyant sous notre regard, à la manière d'une image qui s'anime.
Ce travail qu'il poursuit dans le choix de plusieurs métropoles internationales avec Buenos Aires, New York, Berlin,Toronto et Miami constitue le socle de cette première partie exposée.
Nicolas Ruel fait de la ville un matériau fictionnel à la fois anachronique et vertigineux où viennent s'enchâsser, seconde après seconde, les impacts d'un regard libre.
Dans le second volet, Nicolas Ruel développe ses recherches en captant des lieux sacrés embryonnaires de notre monde moderne en vue d'une confrontation avec nos sociétés industrielles.
De ces destinations, le photographe canadien nous livre un panorama inédit oscillant entre présent et temps anciens, technologie et histoire de nos civilisations, tout en inscrivant son travail vers une nouvelle ère de la photographie contemporaine.