Collections privées à Marmottan-Monet : photos de l'exposition

A la rentrée, le musée Marmottan-Monet met en avant des Collections privées, pour un beau voyage des Impressionnistes aux Fauves. Du 13 septembre 2018 au 10 février 2019, plus de 60 œuvres appartenant à des collectionneurs privés sont présentées dans un très beau parcours.

Avec son exposition Collections privées, des Impressionnistes aux Fauves visible du 13 septembre 2018 au 10 février 2019, le musée Marmottan-Monet rend hommage aux collectionneurs qui font vivre l'art.

Quelques 60 œuvres provenant exclusivement de collections privées de particuliers du monde entier sont réunies pour l'occasion dans ce beau musée privé, un musée lui-même conçu comme une "maison des collectionneurs".

A la base demeure de Paul Marmottan, le manoir va devenir musée à sa mort, présentant les œuvres acquises par son père et sa propre collection. Les œuvres proviennent du Moyen Âge et de la Renaissance, mais aussi des époques Consulaire et Empire. A partir de 1938, dons et legs se succèdent permettant de doubler les collections du musée et de l’ouvrir à l’impressionnisme.

A l'automne 2018, en plus des Vues de Normandie, de la Creuse, du midi, de Londres ou de Norvège de Monet et des tableaux de Berthe Morisot, 60 œuvres signés Monet, Degas, Caillebotte, Renoir, Rodin, Camille Claudel, Seurat, Signac, Gauguin, Van Gogh, Redon, Vuillard, Bonnard, Derain, Vlaminck ou Matisse sont à découvrir.

Présentés pour certains pour la première fois au public parisien, ces chefs-d’œuvre offrent aux visiteurs une promenade inédite à travers la fin du XIXe et le début du XXe siècle.

Les impressionnistes inaugurent le parcours. Paysages de Bordighera, Belle-Ile, Rouen, Varengeville, élégants portraits féminins et scènes de genre sont de la partie, avec le célèbre Pont de l’Europe de Gustave Caillebotte, le dernier chef-d’œuvre monumental de l’artiste en mains privées.

Puis, l'exposition enchaine avec le symbolisme de Gauguin, l'Ecole de Pont Aven avec Toulouse-Lautrec et d'Emile Bernard, les Nabis avec Bonnard, Vuillard et Odilon Redon, pour finir sur des œuvres fauves de Derain, Vlaminck, Dufy et Van Dongen.

Pièce majeure de l'exposition, Le Pont de l’Europe de Gustave Caillebotte dévoile des passants sur le pont métallique surplombant la Gare Saint-Lazare à Paris en 1876, une des images les plus reconnaissables de la transformation haussmannienne de Paris. Ici, un couple déambule alors qu'un homme semble contempler le trafic ferroviaire.

Plus que ce clin d’œil à la révolution industrielle et à la nouvelle Paris, Paris était encore soumise à la loi martiale suite aux massacres de la Semaine Sanglante de mai 1871 six ans auparavant dont le chien serait une allusion.

Immersion au sein de l'exposition :

Pour le musée Marmottan-Monet, cette belle exposition se veut la suite de son exposition Impressionnistes en privé que l'on avait adoré en 2014. Affaire à suivre !