Hito Steyerl, la rétrospective au Centre Pompidou

Le Centre Pompidou, en partenariat avec le k21 de Düsseldorf présente la première rétrospective d'ampleur dédiée à Hito Steyerl. Reporté en raison de l'épidémie de coronavirus, le rendez-vous est donné du 19 mai 2021 jusqu'au 5 juillet 2021, pour découvrir une sélection des pièces majeures de l'artiste, qui regroupe des installations vidéo satiriques, critiques et poétiques.

Le Centre Pompidou, en partenariat avec le k21 de Düsseldorf présente la première rétrospective d'ampleur dédiée à Hito Steyerl. Du 19 mai jusqu'au 5 juillet 2021, découvrez une sélection des pièces majeures de l'artiste, qui regroupe des installations vidéo satiriques, critiques et poétiques.

Alors que le Centre Pompidou annonçait un changement radical dans l'approche de l'architecture des musées lors de sa création, Il semble en être de même avec l'arrivée d'Hito Steyerl dans un musée et de son effet. Hito Steyerl est en effet une artiste à la croisée des chemins et des mondes artistiques. Ses installations sont autant des films documentaires, des séquences de jeux vidéos que des productions visuelles dérangeantes et parfois absurdes, arrangées comme des toiles de maître.

Hito Steyerl est inclassable, est-elle journaliste ? documentariste ? magicienne de l'image ? Peut être tout à la fois et même plus. Quoiqu'il en soit, elle sait captiver les yeux de n'importe qui. On peut certes être réticent face à ce débordement d'images qui parfois semble décousu, mais l'agencement des images est hypnotique, nous force à rester devant, ébahi. Ensuite on peut aussi tout à fait au delà du charme, ou de l'hypnose des images, rester devant elles pour y décrypter un sens.

C'est sûrement pour cette prouesse d'hypnose que l'artiste a été désignée "personnalité la plus puissante du monde de l'art" par la revue ArtReview, en 2017 devant 99 autres personnalités de l'art.

Hito Steyerl doit son art si particulier, en grande partie à ses choix de formation artistique. Née à Munich en 1966, elle étudie à la Japan Institute of The Moving Image, puis à l'Université de la télévision et du film de Munich. Ensuite, elle étudie la philosophie et présente une thèse à l'académie des beaux-arts de Vienne avant de s'installer à Berlin où elle enseigne et crée. C'est donc un art fait de philosophie et d'images animées, où la technologie est toujours présente, pour le meilleur comme pour le pire.

Nous sommes intrigués par cette artiste qui ne pense pas en matière de beau mais plutôt pour l'intérêt instructif de ses créations.

Alors laissez vous instruire par cette magicienne de l'image !