Certains événements culturels créaient le buzz d'une année à l'autre. Ils attirent la foule comme des aimants. C'est le cas de la FIAC. Sortiraparis était au Grand Palais pour la première journée de cette foire et vous livre ses premières impressions.
Depuis toujours l'art contemporain interroge et divise. Il fascine comme il déroute. Certains se demandent en quoi un objet de la vie quotidienne, revu, corrigé et customisé peut être considéré comme une œuvre d'art. Mais le contemporain ne se limite pas qu'à cet aspect-là. Quelques artistes utilisent l'air du temps pour créer et façonner. La FIAC, pionnière dans son domaine, nous prouve une fois encore qu'une importante partie du public est attirée par cet art. Un art diversifié et riche en sculptures, photographies, peintures, objets divers.
Pour cette première journée de la FIAC, le Grand Palais est plein à craquer. La foule se presse à l'entrée. À l’intérieur, les couloirs sont difficiles à traverser. Mieux vaut suivre le mouvement de foule pour accéder à une œuvre. Je constate que cette nouvelle édition de la FIAC est côtoyée par de très nombreux touristes : américains, britanniques, italiens, brésiliens…l'art contemporain interpelle les passionnés du monde entier.
Cette année, près de 200 galeries, venues de 21 pays, sont présentes sous la Nef. Ce sont près de 4200 artistes représentés et encore plus d'œuvres à découvrir. Prévoyez donc votre après-midi pour pouvoir tout apercevoir.
Je commence la visite par une drôle de sculpture, composée d'assiettes en porcelaine, de chaussons, de boutons de coutures... Un visiteur m'interpelle et me demande : « Vous y comprenez quelque chose, vous? » J'avoue, je cherche, encore aujourd'hui, le sens de cette œuvre...
Plus loin, je découvre des photos de Charlotte Gainsbourg, d'Helena Noguerra nue en nonne ou encore de très nombreux anonymes. Pour les amateurs de photographie, je vous rassure, la FIAC regorge de très nombreux clichés : couleurs, noir et blanc, paysages, portraits, tous les genres y passent, même les photos osées!
Du côté des peintures, là aussi les styles divergent. J'aperçois des caricatures, de l'abstrait. ou bien les fameux portraits de Marylin Monroe mais sous un autre angle. En règle générale, elles appartiennent à l'art moderne. Je suis agréablement surprise par certaines d'entre elles.
Mais les choses se corsent à mon goût, lorsque je découvre certaines sculptures faites à partir de pièces de monnaies, de mégots de cigarettes ou encore de magazines recyclés. Plusieurs galeries adoptent aussi l'idée des œuvres lumineuses ou des miroirs placardées sur les murs. Pour certaines d'entre elles, je trouve le concept intéressant et pour d'autres moins.
Mais la FIAC, c'est aussi ça. La subjectivité de l'art. Les avis divergent selon les personnes. Alors le mieux c'est d'en juger par vous-même en vous rendant au Grand Palais ainsi que dans la Cour Carrée du Louvre. Vous avez jusqu'au 25 octobre.