Le musée Bourdelle présente une ambitieuse exposition consacrée à Isadora Duncan. Première manifestation d’importance dédiée à cette figure pionnière de la danse, elle porte sur les années qu’Isadora passa en France.
L’exposition s’articule en cinq volets. Dans le préambule, découvrez à travers des photographies, des ouvrages et des documents, la vie tumultueuse et la carrière d’Isadora. Vous y verrez ses tournées mondiales et ses écoles de danse. Des portraits, peints, par Eugène Carrière, ou des clichés d’époque d’Edward Steichen ou Arnold Genthe.
Un premier volet introduit aux salons privés, celui de Madame de Saint-Marceaux, de la Princesse de Polignac, où la danseuse se produisit à ses débuts, ainsi qu’à ses mécènes parisiens.
Dans un deuxième volet, des sculptures, peintures et dessins d’Antoine Bourdelle, Auguste Rodin, José Clarà, Rik Wouters, Jules Grandjouan, André Dunoyer de Segonzac, Abraham Walkowitz, viennent illustrer l’art révolutionnaire d’Isadora.
Le troisième volet explore sa fascination pour la Grèce antique. Des œuvres d’Alphonse Osbert, Antoine Bourdelle, Henri Matisse, Maurice Denis rappellent que nombre d’artistes puisèrent à cette source.
Un film inédit de treize minutes, Carnet d’un rêveur, réalisé au musée Bourdelle par Jean-Claude Gallotta et le Centre chorégraphique national de Grenoble à l’occasion de cette exposition, est projeté.
Cette exposition rassemble environ 35 sculptures, 25 peintures, 150 dessins, 100 photographies, 5 pièces de costumes ainsi qu’une cinquantaine de documents divers (ouvrages, affiches, programmes, manuscrits…), des extraits de films, appartenant à des collections privées ou à des institutions françaises et étrangères.
Tarifs : entre 4 et 8 €