Jules Milhau a 20 ans. Pendant cette période Covid, il ne cesse de peindre. Son inspiration s’inscrit dans ses racines familiales : la Camargue, l’Espagne, l’Algérie, la Corse… son univers est profondément méditerranéen. Il partage son temps entre la peinture et le flamenco.
Pour sa quatrième exposition, il présente à la Galerie Sarto, ses nids, à l’encre de chine, qu’il décrit comme « une architecture, un tourbillon, une arène. »
En grand format, des poulpes peints avec leur encre. « Les poulpes, leur texture entre mes doigts, leur encre, leurs ventouses... m’ont tout de suite inspiré. Je les ai jetés sur des feuilles de papier et des toiles pour qu’ils laissent leurs empreintes et avec mes doigts et un peu d’encre de Chine, je les ai retravaillés. Pour finir et enlever l’odeur, j’ai posé les dessins et les peintures à côté d’une fourmilière afin que les fourmis mangent le surplus de matière. Un travail à deux mains, quelques tentacules et milles pattes de fourmis. » Des chorégraphies d’étourneaux se déploient sur des toiles de 2m80 de long aux différentes tonalités de bleus.
« Les étourneaux nourrissent mon imaginaire. Des milliers d’oiseaux déchirent le ciel, des tourbillons s’enchainent avec des formes insaisissables comme une émotion qui passe et que vous ne pouvez décrire. Alors j’ai décidé de les peindre. »
Dates et Horaires
Du 4 février 2021 au 1er mars 2021
Site officiel
www.instagram.com
Lien(s) de Réservation
sartoart.com