L'expo « Uni-Vert » est un questionnement que propose un groupe d’artistes plasticiens sur l’état actuel de l’Univers et avant tout celui de notre planète Terre... Ces états sont multiples: état physique (exploitation des richesses), humain (surpopulation, flux migratoires), climatique (risques sanitaires, catastrophes naturelles), animal, végétal et minéral (extinction des ressources, protection des espèces) et politique. À travers leurs œuvres, ils nous prouvent leur adhésion à la cause verte et sa couleur de l'espoir, de l'espérance, devenue le symbole de l'écologie.
Le Bastille Design Center, nouvel espace d'exposition dans
le 11e arrondissement de Paris, est un bel exemple d'architecture industrielle du 19e siècle.
Un ensemble de matériaux traditionnels : pavés en bois, coursive, comptoirs et
meubles anciens à casiers, allié à de fines colonnes métalliques et une verrière
haut-perchée supportée par un solide sous sol de murs en briques, voilà un l'écrin idéal
pour accueillir l'expo "Uni-Vert".
Le choix de ce lieu au caractère très marqué est un
pari pour y présenter les œuvres et expressions artistiques forcément très différentes
de 70 artistes. 2 installations collectives se conjugueront en parallèle pour
monter un filet suspendu rempli d'objets de rebuts détournés
dans un camaïeu de verts ou un
curieux étalage de boîtes de conserves installé dans le meuble à casiers en
triangle dans la montée d'escaliers.
Cette exposition "Uni-Vert" rassemble des regards croisés
sur la «modernité», sa face obscure, et peut-être les désirs d'un paradis perdu ... L'année qui ouvre cette seconde décennie du siècle est celle de la
biodiversité. Nous en connaissons la richesse et la fragilité,
menacée par la
folle et inconsciente vanité des systèmes humains à s'ériger en maîtres
du
monde ! La planète terre est-elle encore ce paradis ? Certainement, oui!
À preuve du contraire nous n'avons pas trouvé mieux dans
l'Univers ! Seule l'espèce humaine continue de construire son propre
enfer, se «réfugiant» dans un obscurantisme politique, culturel et
religieux. Cette
tête de Maori éclatée semble exprimer cette nostalgie d'une vérité
bafouée.
Elle pose aussi cette possible et vitale redécouverte, l'œil
vert et le graphisme tatoo invitant l'art à cet essentiel voyage! Il faut
aussi désacraliser, démythifier ; séparer le Bio grain de l'ivresse du bio ! S'insurger, réagir mais oser "l'humour vert" et
provoquer l'émotion...!
Unis vers un retour aux sources dans le futur... ? À découvrir
absolument pour tenter de répondre à toutes vos questions et avoir un
regard neuf sur l'écologie et l'art à travers le travail de 70 artistes
(photographes, plasticiens, peintres, sculpteurs, vidéastes,
performeurs...
Du 20 au 23 octobre de 11h à 20h au Bastille Design Center