Ito Meikyū, l'exposition en réalité virtuelle de Boris Labbé au Drawing Lab à Paris - nos photos

La VR investit le Drawing Lab ! L'espace culturel accueille une exposition immersive, en réalité virtuelle, de l’artiste Boris Labbé, du 11 octobre 2024 au 5 janvier 2025. Intitulée Ito Meikyū, cette installation propose d'explorer un univers où les formes et dessins prolifèrent et se transforment, le tout dans un univers japonisant où les syllabes et kanji s'animent dans une danse envoûtante.

L’œuvre centrale de cette exposition, Ito Meikyū, est un labyrinthe numérique inspiré de la culture japonaise, notamment des œuvres classiques comme Le Dit du Genji et Les Notes de Chevet. Boris Labbé mêle ici des motifs fractals, des calligraphies et des scènes de vie pour créer une architecture complexe, où l’observateur peut se perdre au gré de ses découvertes. Cette installation virtuelle invite à déambuler librement, à la manière de la technique fukinuki yatai, « toit enlevé », chère à l’artiste, qui dévoile l’intérieur des bâtiments sans plafond, un procédé typique de la peinture traditionnelle japonaise.

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Notre découverte de l'exposition VR Ito Meikyū au Drawing Lab :

Cette expérience VR, nous avons pu la découvrir à l'occasion d'un vernissage. D'une durée de 20 minutes, celle-ci vous invite à "déambuler" librement au sein de cette "installation/labyrinthe". Comment ça marche ? Après avoir réservé votre créneau (vous pouvez aussi tester sans réserver, à condition de ne pas avoir peur de faire la queue), vous enfilez un casque VR et vous vous laissez guider. L'idée ? Suivre les cercles blancs et se balader ainsi d'espace en espace. L'expérience s'arrête toute seule au bout de 20 minutes, avec des crédits, mettant fin à l'expérience.

Concernant l'installation VR, vous plongez dans les méandres d'un labyrinthe, mêlant maison japonaise, métier à tisser, branches d'arbres et Palais des Glaces typique des fêtes foraines. Un mélange des genres surprenant, sur fond noir, invitant à la méditation et à la réflexion. On se plait à observer les diverses animations, tel un cycle en boucle dans lequel on reste coincé : enfants jouant d'instruments, couple s'embrassant... Autant de scènes joliment dessinées et joliment mises en animation.

Une expérience curieuse à découvrir pour tous les amateurs d'art contemporain.

L’exposition se veut également un voyage à travers la diversité des formes et des points de vue, entre "intérieur et extérieur, transparence et opacité, exhibitionnisme et voyeurisme", des éléments qui se croisent dans un cycle infini. Ce fil conducteur, quasi invisible, relie l’ensemble des œuvres de Boris Labbé, offrant ainsi une réflexion sur le mouvement, la répétition et la déconstruction des formes dans un espace numérique inédit.

Ce test a été réalisé dans le cadre d’une invitation professionnelle. Si votre expérience diffère de la nôtre, merci de le signaler dans les commentaires.