Business, Pleasure, Pressure, Release : Nick Doyle s'expose à la galerie Perrotin - nos photos

Une critique de la société de consommation unique en son genre... La galerie Perrotin vous invite à découvrir "Business, Pleasure, Pressure, Release", une exposition de l’artiste américain Nick Doyle, du 31 janvier au 8 mars 2025. Transformée en « friendly neighborhood kink bar », cette exposition explore les intersections entre sexualité, genre et pouvoir dans un univers qui revisite la culture du bureau et la toile de jean.

"Le travail est la plaie des classes qui boivent"... Cette citation d'Oscar Wilde ne peut que coller à la nouvelle exposition de la galerie Perrotin, consacrée à l'artiste américain Nick Doyle et intitulée Business, Pleasure, Pressure, Release, à découvrir du 31 janvier au 8 mars 2025. Un artiste qui transforme cet espace d’art contemporain en un lieu atypique, véritable installation immersive (intitulée Human Ressources pour sa part), décrit comme un « friendly neighborhood kink bar », entre bar éphémère/enclos gris de bureau et critique de la société de consommation. Une expérience artistique singulière à découvrir pour les amateurs de réflexion autour des thématiques du travail, de la sexualité et du pouvoir.

L’installation propose une relecture audacieuse de la culture du bureau en la transposant dans un univers libéré et expérimental, via la toile de jean. À travers ce projet, Nick Doyle interroge les rapports entre genre, sexualité et hiérarchies, tout en déconstruisant les normes associées à l’environnement professionnel. Cette mise en scène immersive invite le visiteur à repenser ses propres cadres de référence dans un espace propice à l’expression personnelle.

En plus de cette expérience artistique, l’exposition se distingue par la participation directe de l’artiste. Nick Doyle sera présent sur place pour rencontrer les visiteurs et leur servir un verre au sein de son installation transformée en bar. Attention toutefois : le bar ne sera activé que ce samedi 1er février en fin de journée, pour le vernissage public, l'artiste retournant aux Etats-Unis. Notez que le bar restera sur place après ce happening, en tant qu'œuvre, et que des objets y sont mis en vente (dont les sous-vêtements sales de l'artiste).

Côté bar, l'expérience est des plus curieuses : vous pouvez vous installer au comptoir et vous faire menotter, choisir un cocktail au goût plus que particulier (Sang, Sueur ou Larmes, qui ont plus ou moins le goût de leur nom...), ou encore faire tourner la roue par un serveur qui vous donnera par la suite un dossier proposant diverses "fétichisations" (des scènes SM légères) sous forme d'affiche. L'occasion de dialoguer avec un artiste tout en découvrant un univers qui bouscule les conventions habituelles !