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· Publié le 28 décembre 2010 à 11h33
La Galerie Images de fer accueille l’exposition personnelle de Agathe Verschaffel du 2 décembre 2010 au 29 janvier 2011.
À 27 ans, Agathe Verschaffel a déjà un style bien affirmé, dans la veine de l’hyperréalisme, avec un sujet de prédilection : Calais, sa ville natale, dont elle explore les sites de l’ère industrielle de la fin du XIXème siècle, elle en peint les architectures et les friches des usines laissées à l’abandon, l’intérieur des ateliers de tissage de la célèbre dentelle, et les rouages de leurs mécaniques à l’arrêt, le port avec ses grues, colosses d’acier sur les docks.
C’est en 2006 qu’elle fait sa première peinture réaliste. Elle se distingue dès lors par sa détermination à représenter notre patrimoine industriel tel qu’il est, loin des standards de beauté que nous dicte la société actuelle. On peut trouver dans ses œuvres des parentés avec Charles Sheeler du mouvement Précisionniste au début du XXème siècle aux États Unis, le photographe et peintre des usines Ford dans les années 1930, Becker, ou encore Konrad Klapheck, le peintre des machines domestiques.
C’est dans une démarche engagée, qu’Agathe Verschaffel porte son regard sur ces vestiges de l’ère industrielle révolue avant que ceux-ci ne disparaissent.