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· Publié le 20 janvier 2012 à 12h45
Toutes les rentrées parisiennes sont traditionnellement marquées par un artiste de renom, qui, par son œuvre, vient prendre possession de la capitale et de l’esprit de ses habitants. Cette rentrée 2011-2012 accueille, au Centre Pompidou, une rétrospective réussie du peintre norvégien Edvard Munch. Avec pas moins de 140 toiles, photographies, gravures, dessins ou sculpture, Beaubourg émerveille Paris avec sa virée scandinave.
Parmi les 12 salles qui composent l’exposition «
Edvard Munch, l’œil moderne », vous n’êtes pas sans savoir que n’y figure pas la pièce maîtresse de l’artiste. Pas de
Cri au palmarès, mais cela ne gâche en rien la fête. Spécialiste de la répétition, Munch semble savourer travailler et retravailler le même sujet, encore et encore. L’améliorer, le déplacer…
Entre variantes et reprises, les raisons sont diverses : un collectionneur a demandé une nouvelle version, la première a été vendue… Vous vous régalerez à contempler certaines des versions de
L’Enfant Malade, des
Jeunes Filles sur le pont, du
Baiser ou de
Vampires… Une légère préférence pour les multiples visions de Rosa Meissner, dont Munch effectuera la seule sculpture présentée ici.
De photographies en films, vous découvrirez également qu'
Edvard Munch était un grand amateur de cinéma (il aimait filmer la vie quotidienne), et qu'un petit Kodak datant de 1902 lui permit de rendre immortel un nombre impressionnant d'auto-portraits. Effets de transparence, ombres et lumières, le résultat est étonnant.
Edvard Munch, L’œil Moderne, au Centre Pompidou jusqu’au 9 janvier 2012.
Tous les jours de 11h à 21h, sauf le mardi. Fermeture des caisses à 20h.
Tarifs : 9€/12€
Site officiel :
Centre Pompidou
