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· Publié le 15 novembre 2011 à 17h05
La Cité présentera, à partir de novembre 2011 au Palais de la porte Dorée, une exposition centrée sur le regard des artistes contemporains avec une sélection d’œuvres d’art des collections du Musée, récemment acquises et pour certaines jamais exposées.
Dans l’exposition J’ai deux amours, "l’immigration qu’elle soit temporaire ou pérenne, n’est plus un passage mais une transformation" (Hou Hanru et Evelyne Jouanno, commissaires invités). La mobilité, telle qu’elle est envisagée par les artistes n’est pas uniquement géographique, c’est également une façon de vivre, de créer, de se régénérer. Citoyens du village global, les artistes, aujourd’hui, sont en transit entre leurs cultures d’origine et les capitales culturelles que sont Paris, New York, Berlin, Londres, New Delhi ou Beyrouth… Leurs œuvres, souvent le reflet de ces identités croisées, témoignent de la tension ressentie dans le déracinement, qui devient le lieu même de la créativité des artistes.
Hou Hanru, Evelyne Jouanno et Isabelle Renard, commissaires de l’exposition J’ai deux amours, ont sélectionné 106 œuvres parmi le fonds d’art contemporain du Musée national de l’histoire de l’immigration et imaginé un parcours en cinq thèmes : Départ – voyages – circulations / Entre rêve et nécessité / Frontières : passages et contrôles / Vivre ensemble / Réinventer son univers.
Artistes exposés : Kader Attia, Taysir Batniji, Bruno Boudjelal, Mohamed Bourouissa, Chen Zhen, Denis Darzacq, Ad Van Denderen, Claire Fontaine, Ghazel, Mona Hatoum, Karim Kal, Bouchra Khalili, Kimsooja, Thomas Mailaender, Malik Nejmi, Melik Ohanian, Rajak Ohanian, Mathieu Pernot, Bruno Serralongue, Shen Yuan, Djamel Tatah, Barthélémy Toguo.
Commissaires invités : Hou Hanru, Évelyne Jouanno.
Commissaire pour la Cité nationale de l'histoire de l'immigration : Isabelle Renard.
Eli Commins, Pierre-Yves Chapalain, Cheveu et Yroyto… Pour accompagner l’exposition, la Cité a passé commande à plusieurs jeunes créateurs et leur a demandé de travailler sur le thème de l’exposition. Table ronde, cinéma, lecture, théâtre, ateliers jeune public, performances… approfondissent ainsi le propos de l’exposition sous la forme de créations inédites.