Tandis que Bernardini fait le portrait des moments d’inactivité des ouvriers sur leur lieu du travail, Lhermitte met lui en images sa réflexion sur le travail et son incidence dans la sphère privée
Alain Bernardini fait le portrait du moment d'inactivité de l'activité. Il fait poser, sur leur temps et leur lieu de travail des ouvrières et ouvriers, debout, couchés ou assis sur les machines de productions, les bureaux, immobiles.
Les travaux que Serge Lhermitte a pu développer ces dernières années traitent de problématiques sociales, abordant en particulier une réflexion sur le travail et son incidence dans la sphère privée. Les mises en abîme que portent les images en elles évoquent les rapports ambiguës et complexes qu'entretiennent ces deux mondes. Photographies et vidéos s'associent pour mettre en scène certains de ces moments qui ponctuent nos vies quotidiennes, entre une réalité sociale et un désir de construction plus singulière de l'individu.
Exposition proposée par l'association Un Sourire de toi et j'quitte ma mère, qui encourage la création de ponts entre différents univers culturels et sociaux, entre monde de l'éducation et le monde du travail.
Alain Bernardini, présentera des vidéos et une sélection d'images des séries "Tu m'auras pas" et "Les Allongé(e)s" réalisées dans le cadre d'une résidence à l'imprimerie Escourbiac. L'artiste a demandé à des ouvrières et des ouvriers de poser pendant leurs temps de travail : assis, debouts ou couchés sur les machines de production, les bureaux, etc... ; une façon de produire une autre énergie que celle de travailler.
Serge Lhermitte présentera des images de la série "La vie de château", qui interroge les mutations sociales qui se dessinent dans notre société privée en matière d'emploi comme la suppression des heures supplémentaires engendrées par les mesures sur les 35 heures.
© informations dossier presse ; visuel Lhermitte