Vincent Bousserez met en scène un univers étrange, qu’il nous restitue à travers des photos. Dans cet univers aux couleurs saturées, les proportions sont dynamitées, les situations renversées et les codes sont transgressés.
Jean-Baptiste Perrot tisse et défait le monde, appareil photographique en main. Il joue avec la réalité, ses aberrations, ses anomalies. Défigurer le réel pour mieux re-figurer. Les êtres, le monde, le temps.
Gary Farrelly est un obsédé. Si on voulait jouer à faire de la psycanalyse on pourrait facilement situer la naissance de son obsession à un moment précis de son enfance quand il entre pour la première fois dans un aéroport. Une vision qui a valeur d’épiphanie pour le petit Gary : voilà un espace où circule le monde, où tout le monde circule ; une nouvelle Babel de visages, de langues, de signes. Et de messages « codés » qui défilent sur un immense panneau qui ne demandent qu’à être décryptés…
Denis Robert est un artiste plasticien. Il présente une exposition de toiles qu’il décrit comme une confrontation entre le langage - international - de l'informatique et celui d’un texte - international aussi - jeté à la main. Une toile = un extrait du listing + un mot + une intervention plastique (textes, dessins, encres de couleur).