Le cinéma néerlandais s'invite à Paris, dans différents cinémas, du 24 mai au 12 juillet 2016 : une sélection de cinq films bonne humeur vous permettra de partir à la rencontre de nos amis du nord.
Difficile de ne pas être amoureux des Pays-Bas, cette merveilleuse contrée au nord de la France où les tulipes, l'audace de l'architecture et les plus beaux musées du monde séduisent les plus esthètes d'entre nous. Les Pays-Bas sont également à l'avant-garde des problématiques sociales de l'Europe. Et sont les spécialistes de la mimolette ! En bref, il n'y a que du bon à en prendre... Mais nous ne connaissons rien, ou pas grand chose, du cinéma néerlandais.
En mai, juin et juillet, réparez cette erreur en assistant aux cinq projections de films néerlandais programmés à travers Paris ! Voici le programme détaillé :
- Mardi 24 mai, 20h : LA SURPRISE de Mike van Diem au cinéma Reflet Médicis (projection en présence de l’actrice Tamar Baruch)
Jacob est multimillionnaire et malheureux. Orphelin depuis le décès de sa mère, il tente de se suicider, sans succès. Une entreprise obscure, Elysium, lui propose de l’aider dans ses projets. Il choisit l’option "surprise" ce qui fait de lui un "voyageur" dont la vie peut à tout moment s’achever. Puis il rencontre une voyageuse, la belle Anne…
- Samedi 4 juin, 20h30 : SPETTERS de Paul Verhoeven au cinéma Reflet Médicis
Trois jeunes amis passionnés par le motocross veulent à tout prix réussir dans ce sport, à l’image de leur héros le champion Gerrit (Rutger Hauer). Mais lorsqu’ils croisent le chemin de la jeune vendeuse de frites Fientje (Renée Soutendijk), leurs destins basculent.
- Mercredi 8 juin, 20h : VENTOUX de Nicole van Kilsdonk à l'Entrepôt
Ventoux raconte l’histoire de quatre amis qui domptent le Mont Ventoux en vélo comme ils l’avaient fait trente ans auparavant. Et ils font ce que font les hommes tellement bien : alterner les sujets terriblement sérieux et parler de frivolités. Le tour à vélo est dur mais se passe bien jusqu’au moment où leur amie du passé Laura se présente et les ‘fantômes’ du passé se dévoilent. Avec notamment l’actrice franco-néerlandaise Maroushka Detmers, très rare au cinéma néerlandais.
- Lundi 20 juin, 20h : A FAMILY AFFAIR de Tom Fassaert au MK2 Quai de Loire
Tom Fassaert (Naarden, 1979) a toujours été fasciné par sa grand-mère Marianne, qui vit en Afrique du Sud. Elle était une véritable femme fatale qui a dévoré d'innombrables hommes. Et un célèbre mannequin des années 50 qui n’a pas hésité à mettre ses deux fils dans un orphelinat. Au moment où son père et sa grand-mère de 95 ans entrent de nouveau en conflit l’un avec l’autre, Fassaert est encore intrigué par son histoire familiale. Pendant cette période, sa grand-mère lui demande également de venir en Afrique du Sud pour l'aider avec son testament. Il décide de faire un documentaire sur la femme qui a eu un impact énorme sur sa famille, et à démêler les légendes et les mythes persistants autour de sa personne. Mais bientôt cette entreprise pourrait se dévoiler beaucoup plus compliquée que Fassaert ne le pense.
- Mardi 12 juillet, 19h : THE WORLD ACCORDING TO MONSIEUR KHIAR de Jeroen Robert Kramer au Forum des Images
Après son travail en tant que photographe documentaire pour entre autres The New York Times et Vanity Fair, pour lesquelles il a travaillé dans les zones de guerre, Jeroen Robert Kramer entame une nouvelle vie en tant qu'artiste au Liban. Dans sa ville natale de Beyrouth, il rencontre M. Khiar, un Libanais âgé. Pour Kramer, c’est une meilleure version de lui-même. « Khiar est le héros que j’aurais pu être », dit Kramer, « Il est la personne la plus impressionnante que je connaisse. » Leurs promenades dans les vieux quartiers de Beyrouth, leurs conversations sur l'art, la littérature et la beauté des petites choses, sont une source d'inspiration pour Kramer. Au lieu de se concentrer sur le spectacle et de sentir regret et honte de photographier les gens au pire moment de leur vie, Kramer essaie de raconter une histoire de tous les jours. Une histoire dans laquelle il arrive à transformer les cicatrices de sa vie passée en art. Le fait que M. Khiar refuse d'être photographié, ne fait que renforcer la fascination de Kramer pour cet homme hors du commun.