Mars au ciné : les contes ont la cote

Par · Publié le 28 mars 2013 à 23h56
Il était une fois... la magie du cinéma qui s'empare des grands classiques de notre enfance. Entre 3D et effets plus que spéciaux, la féerie s'installe dans nos salles obscures pour le plaisir des petits et des grands, mais surtout des grands !

Allez savoir, peut-être le message est-il passé de bouche en buzz dans les studios hollywoodiens, peut-être est-ce simplement le coup du sort ou alors le syndrome Peter Pan. Quoi qu'il en soit, voilà qu'en mars débarquent sur nos écrans, les héros de nos contes préférés... Et bien plus encore. 

L'année dernière la mode était lancée avec une double version de Blanche Neige (puis une troisième en janvier dernier) et ouvrait ainsi des opportunités de carrière chez les autres personnages fantastiques. Après tout, cela a bien marché pour les comics, pourquoi le public ne serait-il pas réactif avec ces protagonistes qui ont peuplé son enfance ?! Même les Schtroumpfs ont eu leur heure de gloire (à tel point qu'ils reviennent cet été). Hansel, Gretel, le magicien d'Oz et Jack leur emboîteront le pas c'est décidé.

Qu'à cela ne tienne, la première semaine ce sont donc le frère et la sœur orphelins qui démarrent les hostilités. Hansel & Gretel : Witch hunters de Wirkola (Dead Snow) offre une version sanguinolante et gothique du célèbre conte des frères Grimm. Dans la veine du Blanche Neige de Sanders, l'univers est sombre et mystique (et la 3D n'a pas grand intérêt) mais le réalisateur joue la carte de l'humour avec un duo musclé qui n'a pas peur de sa prendre une raclée (Jeremy Renner et Gemma Arterton). Au bout du Conte, imaginé par un autre binôme, français cette fois (Jaoui et Bacri) arrivera à point nommé. Et comme on aime passer de l'imaginaire au (presque) réel, No, qui raconte comment une campagne de publicité a renversé Pinochet, est le film parfait.

Sept jours plus tard, c'est le Monde Fantastique du magicien d'Oz qui viendra illuminer votre semaine. Malgré l'absence de Dorothé, cette réinterprétation du conte, avec James Franco et Michelle Williams, est une vraie réussite. D'ailleurs pour la première fois, on ne rechigne pas à porter de lourdes lunettes sur le bout de son nez. Précise et précieuse, cette adaptation de Sam Raimi réussit là le pari de plaire à toute la famille. S'il fallait être pointilleux (et il le faut), je vous préciserais que Cloud Atlas n'a pas tant un conte qu'un roman (publié en 2004) mais sa dimension fantastique pourrait mériter que l'on se détourne de cette appellation pour se concentrer sur son envergure. Casting et décor, une mécanique bien huilée pour faire face au palais d'Emeraude. 

Puisque nous voilà à parler roman(ce), Warm Bodies trouve forcément sa place ici. Un zombi au grand cœur, interprété par l'un des personnages du très sulfureux Skins, (saison 1 et 2), Nicholas Hoult, cela présage forcément d'une jolie morale et de bons sentiments. Un peu de Roméo et Juliette, un peu de La Belle et la Bête, cela en fait très exactement un conte moderne. Même combat pour Agathe, Queen of Montreuil (sans le côté monstre) qui après le décès de son mari, doit partir à la reconquête de sa vie. 

Le Diable dans la peau a quant à lui aussi des airs de conte mais ne vous y fiez pas. Malgré la douceur des images et le mysticisme du titre, c'est un vrai drame que vont vivre chacun des personnages. Cela ne nous empêchera pas pour autant de terminer comme nous avons commencé. Avec un conte ! Le dernier arrivé, Jack, le chasseur de géants, fera donc une entrée ou plutôt une sortie ciné très remarquée ! Non seulement parce qu'il va clôturer notre périple au pays des merveilles, qu'il met la 3D encore une fois à l'épreuve, que son réalisateur n'est autre que Bryan Singer (X-Men et X-Men 2) et qu'il entérine la " bankabilité " (passez moi l'expression) de Nicholas Hoult, et oui encore lui. 

Vous avez tout bien noté ? Le décompte est lancé... 

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