Janvier était le mois des étreintes amoureuses, langoureuses, fiévreuses et dangereuses. Février sera plutôt le temps du suspens, des interrogations, des doutes et des trahisons. Bizarrement, là aussi ça vous fait envie ! Ainsi va notre tortueux esprit humain : plus compliquée est la situation, plus elle nous plaît. Qu'à cela ne tienne.
Tout explose en puissance la première semaine. Nous sommes dans les années 50 et nous devons faire face au grand banditisme : jeu-argent, drogue-argent, prostitution-argent. Tout nous ramène toujours à cette immuable question de pouvoir et donc d'argent. Le Gangster Squad saura-t-il ramener l'ordre à L.A. ? Puis nous voilà transporté quelques années plus tard aux côtés du maître du suspens, Hitchcock himself. Celui-ci travaille sans même le savoir à sa postérité en réalisant Psychose. Une autre virée dans la machine spacio-temporelle et on se retrouve en Irlande dans la maison de fervents activistes de l'Ira. Collette est obligée de jouer la taupe au sein de sa propre famille. Ambiance. Le décor est posé mais il manque malgré tout une pièce du puzzle : qui est le Shadow Dancer ?
Le suspens se prolonge la seconde semaine. Denzel Washington prend les commandes de son avion en état d'ébriété. Riche idée. Quoi que cela ne l'empêche pas de sauver ses passagers d'un crash annoncé. L'alcool l'aurait-il rendu téméraire ? Mi-héros, mi-criminel, les avis sont partagés dans Flight. Dans une époque parallèle, plusieurs personnes se réjouissent de pouvoir s'infecter du virus de leur star préférée. Quand le fanatisme devient une arme de destruction massive, il va falloir trouver l'Antiviral. Une autre Passion n'a pas de limite : celle de Noomi Rapace qui s'est fiévreusement entichée de Rachel McAdams dans un remake de Crime d'amour dirigé par Brian de Palma.
Semaine 3 : avis de tempête au sein des familles. Bruce Willis décide de rejoindre son fils en Russie dans Die Hard : belle journée pour mourir alors que de son côté, Agustin attend que sa fille revienne le chercher dans la Demora. Rien de plus à déclarer avant le Möbius du mercredi suivant. Jean Dujardin et Cécile de France deviennent victimes de leurs sentiments alors qu'il s'agit de mettre hors d'état de nuire, un puissant homme d'affaires aux stratégies douteuses. Mais ça n'est rien comparé à Samira, jeune déportée et proie des soldats dans As If I was not there.
Maintenant que vous savez tout de ce qui vous attend en salles au mois de février, il ne vous reste plus qu'à en profiter.