Gangster Squad, c'est l'histoire de six types, prêts à faire la peau à un septième. Alors que la ville de Los Angeles est gangrenée par le crime et la corruption : un seul et même homme tire les ficelles. Mickey Choen (Sea Penn). Pour faire tomber ce gangster impitoyable et rendre à la ville sa sérénité, le chef de police confie au sergent O'mara (Josh Brolin) la délicate mission de recruter une équipe pour saper cette organisation. Drogue, prostitution, trafic d'armes, jeu...
Aidé de sa femme, O'Mara réunit cinq policers aussi déterminés que marginaux. Jerry Wooters (Ryan Gosling) le séducteur invétéré et fidèle coéquipier, Coleman Harris (Anthony Mackie) aux méthodes efficaces mais peu conventionnelles, Conway Keeler (Giovanni Ribisi) le génie de la technologie, le roi de la gachette Max Kennard (Robert Patrick) et son partenaire Navidad Ramirez (Michael Peña). Un casting brillant pour une équipe de fin-limiers non moins compétente.
Menée dans la plus stricte confidentialité, leur mission se résume ainsi : pas de badge, pas de nom, pas de gloire... pas de pitié. Parce que leur objectif n'est pas de le mettre derrière les barreaux mais de démanteler son réseau à la source, tous les moyens sont bons pour découvrir le secret de ses agissements. Démarre alors une croisade dangereuse autant pour leurs vies que pour leurs familles.
Retour à l'âge d'or hollywoodien, le spectateur découvre le faste du Los Angeles des années 40. La ville est aussi belle, les décors et les costumes aussi élégants, que l'ambition de Cohen est meurtrière. La précision du détail d'époque se conjugue à l'esthétique des images. D'emblée plongé dans un bain de violence, on est prêt à l'accepter tant le ton semble sincère. Pari tenu. Hormis quelques scènes un peu entendues, Gangster Squad est un plaisir visuel autant que captivant.