Il y a les " after work ", les " after party ", les " after all ", les " after eight " mais il y a aussi et surtout les " After " tout court. Le plus énigmatique des " après ", c'est bien celui d'un amour. D'un jour, de toujours, d'une vie, d'une nuit. Que se passe-t-il après ? Comme il existe autant de réponses que de cas particuliers, Géraldine Maillet va nous laisser le loisir de décider. Finalement, son film After, c'est le début, le flirt, la séduction. Ce qu'il se passera après n'est pas filmé mais suggéré ; tout reste encore à inventer.
Une rencontre fortuite : un soir de pluie, maussade et triste, alors que plus rien d'intéressant ne semble pouvoir arriver, Julie (Julie Gayet) rencontre Guillaume (Raphaël Personnaz). Dans l'intimité d'un restaurant vide où il dîne seul, le hasard l'a conduite. Le jeune homme commence alors une cour assidue qui va se prolonger toute la nuit. Elle semble assez peu disposée à se laisser draguer et va tenter de lui résister. De fil en aiguille, heure après heure, la jeune femme finit par baisser sa garde, peut-être même succomber.
Au gré d'un Paris sombre et froid, Julie et Guillaume s'apprivoisent. Lacinante, éperdue, la mélopée Last Dance With Leon les accompagne de ses notes langoureuses et mystérieuses. Comme s'ils affrontaient un monde hostile, un monde où ils ne devraient rien avoir à partager. Obsédante comme cette question " et après ? ". La nuit leur offre un refuge, ses clubs, ses rues désertes, ses secrets... leur permet de se révéler.
L'obscurité abrite leur cœurs inquiets et amourachés. Au lever du jour, que deviendra ce coup de foudre inopiné ? Elle est mariée, il doit partir pour le Brésil. C'est un sentiment d'avance frustré, un échec annoncé, une passion désavouée. Pourtant, contre toute logique, Guillaume use de tous les subterfuges pour faire durer l'instant, provoquer sa chance et séduire cette femme distante et froide, lointaine et indisponible. Tant et si bien qu'après, tout peut arriver...