C'est une histoire somme toute plutôt banale : un homme, célibataire, uniquement préoccupé de lui-même, se retrouve du jour au lendemain entiché d'un môme. D'abord réticent, puis de plus en plus attendri par l'enfant, un duo naît et l'amour finit grand vainqueur du combat entre la liberté et l'attachement.
Bon, rien de folichon et une fin plutôt attendue pour Someone you love.
Mais on ne saurait nier la beauté particulière du film, et la douce ôde au rock'n'roll qu'il suggère. Sensuel comme la voix rauque de son personnage principal Thomas Jacob, Someone you love est tissé de désespoir, et présente la beauté comme le dernier secours de l'âme.
Unis par la musique, séparés par la vie, Thomas Jacob et son petit-fils font naître leur relation de quelques notes sur une guitare ; et quand le gamin, la nuit, serre dans ses bras le bien-aimé instrument, il apparaît que la musique peut panser les blessures, même les plus profondes, et féconder des choses nouvelles. Et, finalement, sauver ces deux êtres de leur noirceur - qui semblait pourtant inévitable.
Bande-annonce :
Informations pratiques :
Someone you love
En salles le 21 janvier 2015