Jeudi, Mickaël Landreau s’est épanché sur le site officiel du club. Ont été traités, entre autres, la ferveur du public et le geste de Kezman mercredi.
Rapport à la demi-finale perdue, le portier parisien ne s’est pas formalisé de la lourde défaite des siens (0-3), car "[les Parisiens] ont réalisé un vrai gros match". Ne perdons pas de vue non plus que les deux dernières réalisations girondines (Diawara, Wendel) ne sont survenues que lors des 5 dernières minutes. C’est en ceci que le score n’est pas très significatif : "Nous avions envie d’aller au bout, de revenir au score. Après, 2-0 ou 3-0 c’est pratiquement anecdotique compte tenu du fait qu’il s’agissait de jouer une qualification", s'est-il défendu.
Persuadé de « mériter autre chose« , il aurait donc trouvé plus juste de disputer au moins les prolongations.
Par la suite, le natif de Machecoul n’y a pas coupé : il lui a été demandé de juger son coéquipier Kezma qui, au moment d'être remplacé mercredi, avait jeté son maillot sur la pelouse. Le gardien ne s’en cache pas, "le geste est évidemment difficile pour les supporters, pour le club et pour [les joueurs]". Toutefois, il s’explique la saute d’humeur du Serbe par les enjeux liés à cette rencontre. "Il y avait une envie terrible et une place au Stade de France à saisir". Il assure aussi que Kezman est le premier à regretter son attitude. Quant à lui, il ne sera sans doute pas le dernier à la lui pardonner : "Les choses vont se régler tranquillement", a-t-souhaité. Il faut dire que quantité de matches attend encore le club, aussi le PSG a-t-il "besoin de tout le match" pour aborder la fin de saison.
Enfin, Landreau a loué le "fidèle" soutien des supporters parisiens. "Jamais le PSG n’a perdu son public. Quelle que soit la situation, c’est le stade où il y a le plus d’ambiance, où les joueurs ont le plus envie de jouer, où les adversaires ont le plus envie de venir", s’est-il félicité. Les Rouge et Bleu ne seraient pas étrangers à l’engouement apprécié mercredi : "Si les supporters ont réagi comme ça hier, c’est parce qu’il y a eu un vrai match et qu’ils ont senti qu’il y avait un investissement total. Depuis quelques semaines maintenant, ils sont contents des résultats".
Ce samedi, a défaut de retrouver le public du Parc des Princes, Landreau s’en va jouer dans un stade qu’il connaît bien : la Beaujoire. Formé à Nantes, champion de France 2001 avec ce club, le joueur n’est pas prêt d’oublier son passé Canari. "Ce sera toujours particulier. Chaque fois, c’est un match bizarre à préparer parce qu’affectivement c’est important et j’y ai vécu tellement de choses". Qu’importent les saisons, qu’importent les joueurs actuels, les liens qu’il nourrit au FCNA sont tenaces. "Même si ça fait trois ans que je suis parti et qu’il y a de moins en moins de joueurs que je connais dans l’équipe, pour moi ce sera toujours un match à part".
A propos de l'équipe nantaise cru 2008-2009, Landreau l'estime "plus à l’aise à l’extérieur qu’à domicile". Néanmoins, "contre le PSG c’est toujours un match particulier", a-t-il laissé entendre.