Céara, auteur d’une bonne saison au sein de la défense parisienne s’est confié ce mercredi sur le site du Parisien. Il est revenu sur son intégration en France ainsi que sur sa religion qui a ses yeux occupe une place prépondérante dans sa vie.
Les Brésiliens ont la réputation d’aimer la fête. Beaucoup d’entre eux se font remarquer en dehors du rectangle vert tels que Ronaldinho ou Adriano véritables footballeurs clubbers. Céara appartient à une autre catégorie que l’on pourrait appeler footballeurs religieux. Comme Kàka, Céara fait partie de l’église évangélique et consacre une grande partie de son temps à sa famille et à la pratique religieuse.
Même s’il s’est intégré en France, Céara avoue que son français est encore un peu juste, raison pour laquelle il ne participe pas aux repas organisés entre joueurs : "Même si je m’améliore en français, je ne me vois pas tenir tout un repas". Son temps libre, il le passe en famille : "Le mercredi, j’ai l’habitude de les [ses enfants] emmener au McDo d’Orgeval. Il y a une grande aire de jeux, les enfants adorent. Lorsqu’il fait beau, nous allons jusqu’à Paris, notamment au jardin d’Acclimatation". Le défenseur avoue avoir eu des moments de doutes notamment lors de l’intégration de sa fille au système scolaire français : "Ses premiers mois dans une école française ont été difficiles, elle pleurait beaucoup. Moi aussi du coup. Je me demandais si j’avais fait le bon choix".
Chez les Céara, tout est tourné vers Dieu. Ainsi lorsqu’il est interrogé sur ses loisirs, le latéral avoue être à sa 4ème relecture de la Bible, ne regarder la télé que lorsqu’il y a des programmes religieux et écouter que de la musique gospel, estimant "ne trouver aucun intérêt aux chansons qui ne parlent pas de Dieu. Cela ne m’apporte rien". La seule fois où il voit d’autres personnes en dehors de son travail, c’est le jeudi lors de l’animation de réunions évangéliques à son domicile. En effet, converti depuis quelques années, Céara est devenu depuis pasteur.
Vivant très simplement, Céara essaie de faire attention à ses dépenses, conscient que la vie de footballeur professionnel ne sera pas éternelle : "Je fais très attention à ne pas trop dépenser. Par exemple, en janvier, nous avons profité des soldes pour nous acheter des vêtements. Quand je fais les courses, je regarde toujours les prix, j’achète l’essentiel (…) A 35 ans, je n’aurai plus de travail. Or j’ai une famille à nourrir. Je dois assurer leur avenir ".
Atypique, très pieux, le défenseur latéral semble avoir trouvé ses marques en France comme en témoigne sa régularité depuis quelques mois après une première saison difficile. Le staff du PSG envisage même de prolonger son contrat.