L'arbitre de la rencontre entre le PSG et l'OM ce dimanche soir sera Bertand Layec. Un arbitre qui est connu pour avoir pénalisé Paris à de nombreuses reprises ces dernières années. Layec s'est exprimé dans "Le Parisien" du jour, ce qui est bien inhabituel le jour d'un match comme celui-là...
Pour lui, ce match est forcément particulier par rapport à un autre : "Personne dans le foot n’ignore ce qui s’est passé pendant plusieurs années entre ces deux clubs. Les tensions sont toujours plus palpables que lors d’un autre match. Il y a une forme d’électricité dans l’air au moment du coup d’envoi. Médiatiquement, on sent que ce match a une portée plus large".
Son premier OM-PSG a été forcément particulier : "C’était il y a dix ou onze ans. J’étais beaucoup plus angoissé que maintenant. Je me disais que c’était sur ce type de match que je pouvais prouver ma valeur. Plus tard, on réalise qu’une carrière d’arbitre se construit sur la durée, pas juste grâce à des coups de projecteurs sur des matchs très médiatisés."
Mais avec l'expérience, le Breton a appris à gérer toute la pression pesant autour de ces PSG-OM : "J’ai douze saisons d’arbitrage derrière moi et j’ai appris à relativiser. Mon approche psychologique sera identique à celle d’un match plus anonyme du championnat. (...) Le plus important sera de protéger au maximum l’intégrité physique des acteurs. Mais je suis certain que la moindre erreur me sera interdite. Dans ce match ultramédiatisé, toute faute d’arbitrage sera forcément grossie. Il faut juste en être conscient. Franchement, j’ai tout à perdre sur ce match et pas grand-chose à gagner".
Enfin, l'homme de 43 ans avoue une erreur qu'il a commise l'an dernier lors d'un OM-PSG, l'an dernier : "J’ai sifflé un penalty pour le PSG alors que la faute du Marseillais Bonnart sur le Parisien Diané avait été commise en dehors de la surface de réparation. On n’en a pas trop parlé parce que cela n’a pas eu d’influence sur le résultat final car Marseille avait fini par s’imposer 2-1. Tant mieux, sinon on ne m’aurait certainement parlé que de ça pendant des semaines !"