La cage d'UFC bientôt libérée. Alors qu'un déconfinement se profile à l'horizon, l'association des médecins de bord des rings (ARP), qui gère la formation et la supervision de l'encadrement médical des sports de combat dans le monde entier, s'est dite favorable à une reprise des combats d'UFC dès le début du mois de mai. En prescrivant simplement quelques "précautions", après avoir mis en avant le fait "qu'il soit impossible d'éliminer tout risque associé au Covid-19". Le premier combat post-confinement est prévu samedi 9 mai 2020 à Jacksonville, aux États-Unis.
En France, la ministre des Sports a précisé les modalités de reprise du sport, professionnel comme amateur. Pour les sports de contact et collectifs ainsi que pour ceux qui se tiennent dans un espace fermé, pas de reprise ni de l'entraînement ni des compétitions avant nouvel ordre. Et ce sera forcément après le 11 mai, en aucun cas avant.
Depuis le mois d'avril et le début des mesures de confinement adoptées partout dans le monde, les combattants de MMA, plus particulièrement d'UFC, le championnat le plus populaire des sports de combats, ont été forcés d'interrompre leur lutte face à la menace du virus. Dans un communiqué adressé aux médias ce samedi, les médecins en charge de la sécurité sanitaire des évènements ont donné leur feu vert pour une reprise de la compétition. En prévision, l'organisme avertit que "des précautions peuvent être prises pour réduire les risques de transmission virale". Mais rien qui interdirait la tenue des combats.
Dans l'un des pays les plus durement touché par l'épidémie, alors même que le nombre de personnes infectées augmente un peu plus chaque jour, l'UFC a prévu d'organiser pour son grand retour douze combats en une seule journée. Une reprise en fanfare, qui se fera tout de même dans des enceintes à huis clos, mais bien devant des caméras de télévision. Le maire de Jacksonville a souligné que les projets de l'UFC restaient "sûrs et responsables" à ses yeux. Pour le gouverneur de Floride, il s'agit d'un "service essentiel" dans son état au même titre que les pompiers, l'alimentation ou la santé.