L’attaquant valenciennois Johan Audel a profité de la conférence de presse d’avant derby, qui opposera son équipe au Racing Club de Lens, pour évoquer son ancien entraîneur, Antoine Kombouaré, ainsi que son désir de rejoindre le PSG.
S’il évolue au poste d’ailier gauche depuis le début de la saison, cela n’a pas vraiment pâti à ses statistiques, plutôt bonnes, avec déjà 2 buts et 4 passes décisives au compteur. Pourtant, même si tout se passe bien avec Philippe Montanier, le coach de VA, il garde de son prédécesseur un souvenir pour le moins ému : "Vous savez, c’est lui qui est venu me chercher à Lille. Je savais que quand il était derrière moi, c’était pour mon bien. Jamais je n’ai rechigné à la tâche ou je n’ai fait de déclarations sur lui. C’est quelqu’un qui m’a beaucoup apporté. Si j’en suis là aujourd’hui, c’est en grande partie grâce à lui. Il sera toujours comme ça."
Pour le jeune attaquant, quand le technicien kanak manifeste son caractère explosif, ça ne peut être que de bonne augure : "Si Antoine crie, c’est plutôt bon signe. C’est quelqu’un de passionné, qui est toujours à fond dans son sujet. Avec nous, il était comme ça aussi. Quand il crie, c’est toujours pour régler un problème. L’année dernière, on a vécu une longue période de trou. On était dernier lors de la première partie de saison. Au bout d’un moment, il a poussé un vrai coup de gueule pour nous booster. Paris commence à avoir des résultats, c’est la preuve qu’il sait ce qu’il fait."
Il est d’ailleurs convaincu que ce dernier suit encore avec assiduité ses performances : "Je sais qu’il a un œil sur moi, c’est mon petit doigt qui me l’a dit. Je veux faire ma saison à Valenciennes, que tout se passe pour le mieux. Après, on verra." Une croyance qui prend la forme d’un désir profond quand il pense au club entraîné aujourd’hui par son mentor : "Ah oui. Ça, c’est sûr. Le PSG est un super club, que je rêve d’intégrer depuis que je suis tout petit."
Un attaquant polyvalent, capable d’évoluer sur le flanc gauche, qui a un faible pour Paris et Antoine Kombouaré : nul doute que nous entendrons à nouveau parler de cette idylle dans les mois à venir…