Et si les Jeux olympiques réussissaient, là où la diplomatie et les organisations internationales ont échoué ? Ce jeudi 1er avril, une annonce à caractère historique a été dévoilée : Séoul, capitale de la Corée du Sud, officialise auprès du Comité international olympique (CIO) sa volonté de co-organiser les Jeux olympiques de 2032 avec Pyongyang, capitale de la Corée du Nord, comme le confirme Yonhap, l'agence de presse sud-coréenne.
Une manière d'appuyer fortement sa candidature, alors que le CIO avait déclaré en février dernier que Brisbane, en Australie, était la ville candidate favorite afin d'organiser les Jeux olympiques de 2032. Les membres du CIO ont même entamé un "dialogue ciblé" avec les organisateurs australiens. Aussi, l'agence de presse sud-coréenne affirme par la même occasion que la candidature commune avait été décidée en 2018, à l'occasion d'un sommet entre le président sud-coréen Moon Jae-In et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un.
Seulement depuis 2018, les deux pays n'ont pas eu de discussion officielle. Pire : les relations entre les deux nations ennemies s'enveniment ces derniers jours. Kim Yo Jung, la sœur de Kim Jong Un, ne s'est pas privée de qualifier le président sud-coréen de "perroquet élevé par les États-Unis". La Corée du Nord n'a jamais accueilli les Jeux olympiques.
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