Alain Roche a accordé une interview au Parisien au cours de laquelle l'ancien joueur du Paris Saint-Germain évoque la finale de la Coupe de France contre Monaco, mais aussi le club et sa spécificité.
Un groupe uni :
Le responsable de la cellule de recrutement a conscience de l'importance d'un tel rendez-vous pour le club, après une nouvelle saison décevante : "Dans les moments difficiles qu'on traverse, cette finale est capitale pour le club", et prône le groupe du PSG pour ses qualités : "Il y a un très bon groupe. Ils s’entendent bien, il y a une bonne ambiance, ils sont solidaires".
"Un club de coups" :
En tant qu'ancien joueurs (1992-1998), Roche connaît bien l'environnement du Paris Saint-Germain et tente de l'expliquer : "Paris, c’est différent. La régularité est difficile à obtenir ; on ne se cherche pas d’excuses mais, ici, c’est compliqué de travailler sereinement trois cent soixante-cinq jours par an. On a toujours été un club de coups. Même à mon époque, on n’a gagné qu’un championnat. La Coupe d’Europe était un grand coup. Quand on était dos au mur, quand il fallait se rebeller et faire taire toutes les critiques, on réagissait".
A Paris, le calme n'existe pas :
L'ancien défenseur central, aura connu des hauts et des bas, que ce soit en tant que joueur, ou membre du staff. C'est à croire que Paris n'a pas évolué. "A Paris, les saisons sont longues. On ne peut jamais avoir l’esprit tranquille. Même quand on est en haut du classement, il y a toujours un grain de sable qui vient gripper la mécanique. Avec notre instabilité à tous les niveaux, on s’est créé beaucoup de problèmes [...] Alors, pour les joueurs, ce n’est pas facile de travailler sereinement".
La saison 2009-2010, un échec de plus :
Sixième la saison dernière, les Rouge et Bleu commençaient la saison avec de l'ambition. Néanmoins, celle-ci s'est très vite détériorée à la suite des résultats du club. Roche confirme que l'équipe "n'atteindra pas les objectifs" fixés. "On est extrêmement déçus. On avait beaucoup d’espoirs. Mais les blessures de longue durée et le manque de réaction dans les moments difficiles nous ont fait plonger… Quand vous ajoutez les matchs à huis clos, les problèmes avec les supporteurs, cela crée un contexte défavorable".
