Monaco : notes > un paris séduisant !

Par · Publié le 2 mai 2010 à 0h
Malgré la pression qui pesait sur les épaules des joueurs parisiens, ces derniers ont su faire abstraction et offrir une belle finale de coupe de France à ses supporters en battant Monaco 1-0 en prolongations. Durant cette rencontre dominée par un Paris séduisant, Edel, Jallet et Makelele sortent particulièrement du lot, même si aucun parisien n'a réellement démérité, mis à part un Sessegnon toujours décevant.
Edel (7) : Il était attendu au tournant et n'a pas déçu. Sa bourde lors de la réception de Monaco au Parc ainsi que la présence de Coupet sur le banc parisien ne l'ont pas déstabilisé, au contraire. Le portier Armeno-Camerounais a effectué un match presque parfait même si ses prises de balles n'étaient pas toutes d'une grande sûreté. Il a cependant globalement rassuré, comme à la 43e minute lorsqu'il sort un ballon de Pino pourtant seul face à lui.

Jallet (7,5) : L'ancien Lorientais a certainement réalisé son match le plus complet depuis qu'il porte le maillot parisien. Très bon défensivement, ultra présent offensivement, il aura apporté sa fougue et son envie. Son entente côté droit avec Giuly est évidente et les dédoublements avec le lutin ont souvent permis à Paris d'apporter le surnombre. Auteur de quelques belles frappes lointaines (37e,101e), il aurait mérité d'inscrire un but pour récompenser sa débauche d'énergie. Mis à terre par des crampes, il cède sa place à Traoré en fin de match (115e).

Camara (6,5) : Très solide et auteur de nombreuses bonnes intervention, Camara réalise un match plein même si la vivacité et la vitesse de Park ont pu le gêner. Un peu attentiste lors de l'incursion de Pino (43e), il a par ailleurs été peu pris à défaut et réalise un match très sérieux.

Sakho (7) : Comme Camara, Sakho aura fait preuve de solidité et aura parfaitement contenu le puissant Maazou lorsque celui-ci est entré en jeu. Il a souvent tenté de relancer proprement le ballon mais ses longs ballons ont globalement manqué de précision. Un bon match cependant du jeune parisien qui aurait pu marquer si Pino n'avait pas repoussé sa frappe sur la ligne de but monégasque (14e).

Armand (6,5) : L'ancien Nantais a mis du temps à rentrer dans le match et a perdu quelques ballons en début de partie qui auraient pu coûter cher à Paris. Heureusement, il s'est ensuite ressaisi et a bien défendu dans l'ensemble, comme lors de son intervention sur Alonso qui empêche l'Espagnol de frapper au but (35e) ou lorsqu'il contre la frappe de Nêné (113e). Offensivement, Armand ne s'est pas trop montré même s'il est l'auteur d'une belle frappe cadrée mais contrée par Puygrenier (13e).

Clément (6,5) : Inlassable "ratisseur" de ballon, Jérémy Clément a fait ce qu'il savait faire : courir et boucher les espaces. Il a d'ailleurs eu du travail, Lacombe ayant aligné trois milieux offensifs très techniques. Clément a donc récupéré nombre de ballons et a constamment essayé de relancer proprement, comme lors de la passe en profondeur sur Erding qui aurait dû aboutir à un penalty (52e). Bon match.

Makelele (8) : C'est dans ce genre de confrontation que l'on peut prendre toute la mesure de l'expérience du capitaine parisien. Toujours bien placé, auteur d'anticipations et d'interceptions intelligentes, il aura énormément soulagé sa défense et constamment exhorté ses partenaires à aller de l'avant. Surtout il est celui qui, après une superbe feinte de frappe, décale Jallet sur la droite pour le but de la victoire (106e). Du grand Makelele.

Giuly (6,5) : Très disponible en début de match, le lutin a beaucoup combiné avec son compère du couloir droit Christophe Jallet, et souvent de façon intéressante (24e). Il a par ailleurs beaucoup tenté comme sur sa reprise de volée dès la 4e minute ou sur un superbe tir de l'extérieur qui aurait trouvé la lucarne sans un bon Ruffier (15e). Il a également beaucoup centré mais de façon peu précise. La fatigue le rattrapant, il a baissé de pied en seconde période avant de céder sa place à Luyindula qui aura fait une entrée intéressante (76e).

Sessegnon (5,5) : Comme souvent, on le sent capable de faire la différence balle au pied et d'accélérer le jeu parisien. Mais comme trop souvent, il ne l'a pas fait. Ses passes ont dans l'ensemble été interceptées par des pieds monégasques et sa tendance à repiquer dans l'axe a privé le PSG de nombreuses occasions au second poteau sur les centres venant de la droite. Le Béninois n'a pas spécialement raté son match, jouant avec sérieux, mais n'a pas apporté l'étincelle que l'on pouvait attendre de lui.

Erding (6,5) : Difficile de juger la prestation du Turc. Si l'on considère que son rôle premier est de marquer, il a fait un très mauvais match. Si par contre, si tout faire pour que son équipe marque est sa mission, alors le Turc aura été parfait. En effet, Erding aura été plus que remuant dans le jeu, pesant sur la défense par ses prises de balle et étirant le bloc monégasque par ses excellents appels. Malheureusement, il aura été très maladroit devant le but. Comme lors de rencontres passées, il s'est procuré énormément d'occasions franches mais n'aura pas été capable de les concrétiser même s'il touche la barre transversale de Ruffier en fin de match (82e). Remplacé par Ceara, auteur d'une entrée sérieuse (105e).

Hoarau (6,5) : A l'image de ces derniers matchs, le Réunionnais aura mis du temps à rentrer dans son match et à peser sur la défense de Monaco. Cependant, passées les premières minutes, il a dévié de nombreux ballons et a su le garder lorsque cela s'avérait nécessaire. Peu en vue dans la surface hormis une tête sur corner (45+2), il est pourtant l'auteur du but victorieux d'une tête pleine d'opportunisme. En fin de match, il fera un mauvais tacle sur Costa qui lui vaudra un carton jaune ainsi qu'une fracture de la main qui ne l'empêcha cependant pas de terminer le match.

Kombouaré (7) : Quand tout son groupe est apte, le travail de Kombouaré peut décemment être jugé. Et sur ce qui a été vu hier, difficile de ne pas apprécier le coaching du kanak, même si les attaquants manquent parfois de soutien aux abords de la surface, la faute à la titularisation de deux milieux défensifs purs. Cependant, le jeu proposé par le Paris Saint-Germain hier soir était séduisant et la victoire au rendez-vous. Que lui demander de plus ?



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Mots-clés : monaco, finale, cdf
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