Récemment retraité, Jérôme Alonzo a accordé un entretien à France Football dans lequel il revient sur sa fin de carrière et sur son nouveau métier de consultant pour Orange Sport.
Alors qu’il s’attendait à signer un contrat en faveur de Monaco, Jérôme Alonzo apprend que l’affaire ne va pas se faire. Il décide donc de prendre sa retraite en seulement un après-midi. "Lorsque mon agent m'a appris qu'ils avaient choisi quelqu'un d'autre, en un après-midi, j'ai basculé. La sensation est super violente. En un après-midi, tu réalises que c'est fini. Les chaussures, les gants, le terrain, le public, l'échauffement... Mais deux semaines après ma décision, je me sens sacrément soulagé. J'ai l'impression d'avoir fait le bon choix, d'avoir choisi la bonne direction. Je n'ai aucun regret, aucune amertume, je ne suis pas aigri le moins du monde, au contraire je suis un homme heureux aujourd'hui."
L’ancien Parisien aura donc joué en dernier avec le FC Nantes, club où son passage a été assez compliqué. Ainsi, il en profite pour régler quelques comptes. "À Nantes, je n'ai eu aucune histoire, je n'ai jamais mis les pieds en boîte pendant deux ans, je n'ai pas été saoul dans la rue, j'ai fait mon boulot. J'ai été souvent blessé, parce que psychologiquement, j'ai eu du mal à digérer l'après-Paris. On a quand même fait cinq entraîneurs en deux ans, pour s'épanouir, ce n'est pas évident. En plus la deuxième année est arrivé un mec, Gilles Favard, qui s'est juré ma mort... Lui, je l'appelais «Jojo le droit de réponse». C'est quelqu'un qui aurait adoré être Bernard Tapie, sauf qu'il n'en a ni le charisme, ni l'intelligence, ni le carnet d'adresse", explique-t-il.
Maintenant, un nouveau chapitre s’ouvre pour Alonzo, une nouvelle carrière à la télévision, comme consultant avec, pour commencer, une rencontre qui ne le laisse pas indifférent. "Je vais rencontrer de nouvelles personnes, faire un nouveau job... A 37 ans, je change de vie ! Et puis débuter avec ce PSG-ASSE... C'est incroyable, je me dis qu'il n'y a pas de hasard dans la vie. C'est le premier match que je vais vivre de l'autre côté de la barrière, et il oppose mes deux clubs de cœur. C'est onze années de bonheur réunies en un seul match. C'est un truc de fou ! Je serai en plateau avec Céline Géraud et Christian Karembeu, à commenter des faits de jeu que je vivais quatre semaines avant. Tout le monde me dit que ce métier est fait pour moi, que je vais être bon... Je n'ai pas la pression, mais si je ne suis pas bon... (rires) Je pars de zéro, mais c'est passionnant. J'arrive avec beaucoup d'humilité et d'envie d'apprendre", a-t-il conclu.