Arrivés avec vingt minutes de retard au Parc des Princes à cause d'embouteillages sur le périphérique parisien, Didier Deschamps, en conférence de presse, n'a pas manqué de rappeler cet épisode pour expliquer le mauvais début de match de son équipe.
"Au-delà du fait qu'on a pris ces deux buts, et qu'on a couru derrière, on a eu une entame compliquée. Mais notre avant-match a été compliqué. Même si les deux buts viennent sur des erreurs techniques, nous sommes arrivés seulement une heure avant au stade, la veille on s'est retrouvé 25 minutes sur le périphérique, seuls sans escorte. Ce n'est pas une excuse, mais il faut arrêter de faire de la littérature et faire en sorte que ce soit efficace. J'ai l'impression qu'on faisait un transfert de prisonniers à haut risque, a-t-il ensuite fustigé. Ce sont des gens compétents qui prennent des décisions, ce qui est arrivé n'est pas normal et logique. C'est inadmissible. Je peux parler du jeu et des joueurs, pas de problème, mais ce que je dis là n'est pas une stratégie de comm'."
La précision est importante. En effet, on aurait eu du mal à penser sans cette dernière phrase que l'entraîneur marseillais cachait la défaite des siens derrière cette mésaventure extra-sportive. Au moins, cette nouvelle polémique aura le mérite de remplacer celle portant sur le déplacement des supporters olympiens qui commençait gentiment à s'essouffler...
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