Auteur d'un bon match hier face à Valenciennes, Grégory Coupet vit une aventure humaine intense au PSG pour ce qui devrait être sa dernière saison de footballeur professionnel. Il dévoile ainsi l'ambiance du vestiaire pour Le Parisien.
La victoire acquise ce mercredi va permettre à Paris de continuer sa route en Coupe de la Ligue. En se défaisant de Valenciennes, Paris se retrouve déjà dans le dernier carré et remporter ce trophée ravirait le portier de 37 ans : "A mon âge, je ne vais quand même pas m’emballer! Mais en même temps, finir sur une Coupe de la Ligue, qui est le premier trophée national que j’ai gagné, ce serait une jolie manière de boucler la boucle. On n’en est pas encore là."
Pour parvenir en demi-finale, Paris a donc une nouvelle fois fourni un match plein et a su rapidement réagir après l'ouverture du score valenciennoise : "Sur le but, c’est beaucoup de malchance car l’abnégation de nos défenseurs se retourne contre nous. Mais cela ne nous a pas bloqués. L’équipe a eu cette prise de conscience qui fait qu’on ne s’arrête plus au premier coup dur. On joue le cœur léger et avec des certitudes. Ce n’est pas de la prétention car, après la victoire contre Marseille, le coach avait tenu à nous mettre en garde contre l’euphorie. C’est autre chose."
Et cette euphorie, on la retrouve régulièrement au sein du groupe dans lequel l'ambiance est excellente : "Un truc s’est passé dans cette équipe : on a découvert la légèreté. Malgré la pression autour du PSG, l’équipe vit le foot comme un jeu. C’est aérien. Sans exagérer, on est comme une bande de potes qui s’amusent. Et cette légèreté nous aide à franchir les obstacles. Dans le vestiaire, on a mis de la musique. C’est fun. C’est jeune. Maintenant, le jour où ça ira moins bien, il faudra avoir la force de conserver cette sérénité. (...)Parfois, le coach siffle la fin de la séance (ndrl : d'entraînement) mais, nous, on continue quand même. Parce qu’on a envie d’être ensemble et de jouer. C’est une sensation rare et agréable."
Coupet en profite alors pour réaffirmer son entente avec Edel : "En fait, j’ai fait un match qui a rendu Edel heureux parce qu’il est content quand ça se passe bien pour moi. Et c’est pareil pour moi quand Edel brille. Dans notre petite confrérie des gardiens, on est comme ça. Le coach aimerait peut-être qu’on se « bouffe la gueule » beaucoup plus entre nous. Mais, désolé, cela ne se passe pas comme ça. Il n’y a pas de rivalité. Au contraire, on peut même parler d’amitié."
Ces bonnes relations se ressentent sur le terrain. D'après Antoine Kombouaré, les liens qui unissent aujourd'hui les Parisiens se seraient créés durant le stage à New-York, en mai dernier. Mais finalement peu importe d'où ils viennent : l'important, c'est que le groupe vive bien et que la solidarité visible sur le terrain en découle certainement, tout comme les résultats...
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