En froid avec Antoine Kombouaré depuis le 21 décembre dernier, Stéphane Sessegnon n’avait pas pris part au déplacement à Nancy. À l’heure actuelle, il réfléchirait à la possibilité de ne pas se présenter le 2 janvier lors de la reprise du PSG, d'après Le Parisien.
En envisageant un boycott de l’entraînement du 2 janvier et du stage au Maroc qui s’ensuivra, le Béninois Stéphane Sessegnon pourrait jeter un véritable pavé dans la mare des Rouge et Bleu pour qui tous les voyants étaient au vert depuis le début de la saison.
En effet, depuis le clash avant Nancy-PSG entre l’ancien Manceau et son coach durant lequel les noms d’oiseaux ont fusé, il semble que la fracture soit telle dans l’esprit du joueur, déjà désireux de quitter le club depuis quelque temps, qu’il serait prêt à tout tenter pour changer d’air. Une méthode qu’il avait déjà employée à l’époque du MUC 72 pour rejoindre…le PSG. "Stéphane considère qu’à partir du moment où il a pris sa décision, tout le monde doit être d’accord avec lui. On avait fait la paix pour que son transfert se fasse. Mais il ne faut pas le prendre dans le mauvais sens, sinon on ne peut plus rien en faire", explique Henri Legarda, le président du Mans.
Quoi qu’il en soit, la direction du club de la capitale continue de marteler qu’elle sera inflexible quant aux départs cet hiver ainsi que de botter en touche au sujet de ce possible boycott de la reprise par Sessegnon. Si le joueur devait mettre ses plans à exécution, la sanction que prendraient en retour Leproux et consorts irait de l’amende à la mise à pied pure et simple.
Le PSG doit-il prendre le risque de garder un joueur médiocre dans le jeu depuis deux ans et individualiste au niveau de l’état d’esprit contre son gré, avec la possibilité que cela détériore l’ambiance du vestiaire ou ferait-il mieux de le laisser partir et de vite lui trouver un remplaçant ?
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