Les joueurs de la capitale n'ont pas forcé leur talent pour s'imposer contre une équipe toulousaine, inoffensive en première période, mais fatigués, ils ont dû s'accrocher en fin de partie. Grâce à ce deuxième succès de rang en championnat, après la victoire à Nice la semaine dernière (0-3), le PSG se maintient dans le haut du tableau, à 2 points des leaders lillois et rennais.
Homme du match :
Armand (5,5) : Dans les bons et les mauvais coups. Le défenseur central parisien a d'abord provoqué un penalty que Machado n'a pas transformé (17e) et sa mésentente avec Edel relance les Toulousains dans la partie (62e). Mais il a surtout mis sur de bons rails le PSG, en inscrivant d'une frappe du gauche à l'entrée de la surface, son deuxième but en deux journées (28e).
Reste de l'équipe :
Edel (5,5) : Peut-être fautif sur le but de Tabanou, le gardien parisien se fait crucifier à bout portant (62e). Peu sollicité, il n'a commis aucune erreur.
Jallet (6) : L'ancien Lorientais a bien bloqué son couloir droit et aurait même pu doubler la mise avant la pause si sa frappe surpuissante n'avait pas été légèrement détournée par Valverde sur la barre transversale (36e).
Sakho (7) : Quelques relances approximatives mais le vice-capitaine a été une nouvelle fois précieux en défense. Il n'a eu aucun mal à museler l'apathique Santander. Enfin, il est l'auteur d'une intervention salvatrice sur Tafer, qui se présentait seul face à Edel (81e). Incontestablement le meilleur Parisien.
Tiéné (5,5) : Très discret dans le jeu, l'Ivoirien éprouve toujours des difficultés à relancer proprement. Utile défensivement, il s'est illustré par une reprise limpide du gauche qui allait se loger en lucarne (23e).
Chantôme (5,5) : Atteint d'une gastro-entérite, le joueur de 23 ans est apparu diminué en seconde mi-temps. La mauvaise prestation de Makelele ne lui a pas facilité la tâche mais il n'a rien lâché. Une bonne lecture du jeu et un travail rigoureux à la récupération.
Makelele (4,5) : Ménagé contre Borisov jeudi dernier, contrairement à son compère du milieu de terrain (Chantôme a joué l'intégralité de la rencontre!), le capitaine parisien n'a jamais pesé dans l'entrejeu et s'est montré approximatif dans les transmissions de balle.
Giuly (6) : L'ancien Romain a été très remuant sur son côté droit. Volontaire, il a parfois manqué de lucidité dans le dernier geste. Remplacé par Ceara (88e).
Bodmer (5) : Sans la demi-volée contrée par le bras d'un défenseur toulousain qui permet à Paris de prendre le large avant la pause, la copie de Bodmer serait bien terne. Souvent en retard, l'ancien Lillois n'était pas dans son assiette. Trop de déchets pour un numéro 10. Remplacé par Maurice (76e), qui aurait dû poursuivre la contre-attaque plutôt que de contester une faute peu évidente (89e).
Luyindula (3,5) : Positionné dans le couloir gauche en l'absence de Nene, l'attaquant français a été transparent et imprécis. Il est le joueur (titulaire) qui a le moins touché le ballon : aucun centre, aucun tir et des pertes de balles. Remplacé par Erding (75e), combattif mais pas transcendant.
Hoarau (5) : Le Réunionnais s'est fait dominé dans les airs par la paire Congré-Fofana. Quelques combinaisons intéressantes avec Bodmer, Giuly ou Chantôme. L'attaquant international a été utile en fin de match sur les phases défensives.
Entraîneur :
Kombouaré (6) : Avec les absences de Clément et de Nene, il a fait confiance à un Chantôme malade, qui s'en est plutôt bien sorti, et à Luyindula, inexistant. Mais le contrat est rempli : Paris est toujours en course pour le titre. Cette victoire acquise "dans la douleur", selon les mots du Calédonien, ne peut que renforcer le mental des Parisiens, qui s'apprêtent à jouer six fois ces trois prochaines semaines...
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