Désireux de céder ses parts dans l’actionnariat du PSG, Colony Capital aurait, sur ordre de Sébastien Bazin, pris contact avec un intermédiaire chargé d’accélérer la vente du club, annonce ce mardi Le Parisien.
Afin de régler au plus vite le dossier de la cession des parts du PSG détenues par Colony Capital, Sébastien Bazin a fait appel à un organisme spécialisé, qui ne serait pas une banque. Interrogé à ce sujet, l’homme d’affaires a refusé de s’exprimer. "Je ne vous répondrai pas. Tout va bien. Je suis en réunion", a-t-il seulement déclaré.
En interne, il se murmure que le fonds d’investissement américain aurait pour but de se désengager en plusieurs temps, c’est-à-dire que les nouveaux investisseurs potentiels obtiendraient 30 à 40% du capital en premier lieu, avant de récupérer la totalité du club un peu plus tard (environ 2 ans après).
À l’heure actuelle, la valeur marchande du PSG serait de l’ordre de 50 millions d’euros. Cependant, si la transaction se déroule de la même manière qu’en 2006, le nouvel arrivant devra participer pour éponger la dette de fin de saison, soit environ 20 millions d’euros, ce qui pourrait faire baisser le prix du club.
Quoi qu’il en soit, Colony Capital n’a, pour l’instant, reçu aucune offre concrète dans cette affaire, même si les pistes existent. "S’il y a bien une vente qui est connue du monde entier, c’est bien celle du PSG. Les acheteurs potentiels devraient venir, très vraisemblablement du golfe Persique et du Qatar particulièrement, explique un homme d’affaires français. Ce sont eux qui, aujourd’hui, ont le profil pour cette opération. Mais ils ne s’engageront pas pour une participation minoritaire", aurait expliqué un financier au journal de Saint-Cloud.
Et pourtant, le temps presse du côté de la porte d’Auteuil. En effet, car ils veulent éviter de débourser encore un peu plus d’argent, les Américains ont tout intérêt à résoudre cette difficulté avant la fin du championnat, ce qui permettrait de voir le récent actionnaire se charger du prochain budget et surtout de l’enveloppe de transferts (qui sera bien faible si Colony Capital s’en charge). L’avenir du club parisien se pose donc comme une équation à plusieurs inconnues.
Réagissez sur le forum : Cliquez-ici !