So long Lucky Peterson... C'est par la page Facebook officielle que la triste nouvelle nous est parvenue : Lucky Peterson, artiste aux multiples casquettes, musicien de blues hors pair mais reconnu par ses pairs, est mort ce dimanche 17 mai, à Dallas aux Etats-Unis. Âgé de 55 ans, le communiqué indique que "malheureusement les médecins n'ont pas pu le réanimer", alors même qu'à la suite d'une maladie, il avait "été transporté d'urgence à l'hôpital, dans un état critique".
Comment résumer une vie aussi riche et pleine que celle de Lucky Peterson ? Guitariste, chanteur, l'artiste s'était fait une place sur la scène blues. Très tôt déjà, on l'avait jeté dans cet univers. Fils de James Peterson, propriétaire d'un club de jazz et guitariste de renom, il a eu la chance d'apprendre très rapidement, aux côtés des meilleurs. Avec ses idoles Muddy Waters ou Buddy Guy, deux autres légendes de la blues music, il avait fait ses preuves comme enfant prodige, jouant dès ses 5 ans du clavier pour les accompagner. C'est d'ailleurs au même âge qu'il sort sont premier album, intitulé Our Future.
Plus tard, il se rapproche du mouvement jazz, en gardant ses inspirations originelles, à savoir le blues et le R&B du sud des Etats-Unis. Multi-instrumentiste, aussi à l'aise au clavier qu'à la guitare, il se rapproche à la fin des années 80 de la scène française, avec comme point d'orgue le rendez-vous incontournable du jazz français lors du festival qui se tient à Vannes chaque année. C'est l'un des musiciens les plus influents de ce genre musical qui s'éteint.
