Ces vendredi 28, samedi 29 et dimanche 30 août 2015, Rock En Seine a réussi à rameuter 120 000 festivaliers, venus des quatre coins de l’Hexagone mais aussi d’outre manche et d’Allemagne… Tous sont venus assister à l’un des 60 concerts et plus proposés au cours de ces trois jours.
Comme à son habitude, certains festivaliers n’ont pas hésité à arborer leur plus beau déguisement. Thème de la jungle oblige, on a pu y croiser des crocodiles, des pandas, des tigres mais aussi, plus surprenant, Pikachu, Bioman bleu ou encore des hommes déguisés en bananes géantes…
Rock En Seine est en effet l’occasion de faire la fête dans un cadre exceptionnel, celui du Domaine National de Saint Cloud, et de profiter des très nombreuses animations proposées (Village du disque, Guitar Hero Live, expositions, … ) mais aussi des très nombreux concerts à découvrir sur l’une des 5 scènes du festival.
Retour sur ces trois jours de festivités !
Report journée du vendredi 28 août 2015
Report journée du samedi 29 août 2015
Report journée du dimanche 30 août 2015
On a eu très peur vendredi… Il faut dire que la veille, la pluie ne s’est pas arrêtée de tomber sur la capitale. Mais heureusement pour Rock En Seine, le soleil a fait son retour pour le premier jour du festival. Si la gadoue était inévitable, les lunettes de soleil étaient de sortie !
La journée débute donc par le concert très attendu de Jeanne Added. Sous les feux des projecteurs avant même la sortie de son premier opus, le petit bout de femme a montré de quoi elle était capable sur la scène de l’Industrie (affichant pour l’occasion un nouvel emplacement). Visiblement épuisée par sa tournée estivale, elle n’a pas caché sa joie de se produire à Rock En Seine. Accompagnée de Narumi Herisson aux claviers et d’un batteur en remplacement de Anne Paceo, Jeanne Added a livré une très belle prestation d’environ 40 minutes parcourant ainsi son premier album. Du somptueux « Look At Them » au hit « A War is coming » en passant par « Lydia » et « Suddenly », la jeune artiste nous a dévoilé sa puissance vocale, son énergie démesurée et sa capacité à proposer des versions live plus intenses encore que sur album.
Rappelant par ailleurs qu’elle sera à La Cigale cet automne, on vous conseille vivement de réserver vos places au plus vite.
Direction ensuite la scène de la Cascade avec Benjamin Clementine. Si le show débute plutôt sous de bons hospices notamment avec les hits « Nemesis » et « London », la prestation de l’artiste britannique s’effrite au fil des minutes. Il faut dire que certains morceaux trop calmes ne se prêtent pas vraiment au cadre d’un festival tel que Rock En Seine. Derrière son piano et accompagné d’un batteur et d’une violoncelliste, Benjamin Clementine offre un show intimiste parfois difficile à recevoir avec autant de monde autour…
Changement d’ambiance avec la pop enjouée de Jacco Gardner sur la scène de l’Industrie à nouveau. Ce jeune Néerlandais, à la tête d’un nouvel album baptisé "Hypnophobia", a réussi à nous redonner le sourire et à en faire danser certains grâce notamment au morceau « Find Yourself ».
Place ensuite à F.F.S aka Franz Ferdinand & Sparks ! Sans surprise, les écossais et les américains ont mis le feu à la scène de la Cascade dès les premières notes. Sur scène, ces deux groupes réunis ne font plus qu’un et ne cachent pas leur complicité ! Certains nostalgiques ont même eu droit au hit de Sparks « This Town Ain’t Big Enough For Both of Us » tandis que les fans de Franz Ferdinand se sont littéralement lâchés sur « Do You Want To » et surtout « Take Me Out ».
On notera aussi le pas de danse désarticulé de Ron Mael, acclamé par la foule.
Retour dans les années 90’s avec la présence de The Offspring sur la grande scène. Si les punks Californiens ont clairement pris de l’âge et du poids, il n’empêche que la recette fonctionne toujours, nous replongeant ainsi 15 ans en arrière ! On s’agite, on slam, on pogote dans un circle pit et on apprécie les vieux hits comme « Kids aren’t alrigh », « Want You Bad », « Come out and play », « Hit That » ou encore « Pretty Fly » et « You’re gonna go far, kid ».
C’est au tour de Fauve de faire le show dès 22h05 précisément sur la scène de la Cascade. Sans surprise, la foule est au rendez-vous pour assister à l’un des derniers concerts du groupe avant une pause, a ainsi annoncé le chanteur. Plus énergique que jamais, le groupe, désormais élargi à 6 membres, n’a pas lésiné sur la mise en scène avec des effets lumières réussis et des écrans de tv sur scène. Côté set list, le collectif a bien évidemment interprété plusieurs morceaux extraits de Vieux Frères Partie 2, comme le très réussi « Les Hautes Lumières ».
Mais Fauve n’en a pas non plus oublié ses premiers morceaux comme « Voyous » sans oublier les hits « Blizzard » chanté en cœur par le public et « Kané ».
Enfin, la journée de vendredi a été marquée par la venue de Kasabian sur la grande scène. Sans surprise, le groupe britannique en a profité pour interpréter les morceaux extraits de son dernier opus en date intitulé 48:13. Puissant et efficace, le show a mis les festivaliers de bonne humeur avant d’attaquer la journée de samedi.
Au programme de la journée de samedi ? Chaleur, bonne humeur et une bonne dose de musique !
Notre journée débute ainsi par le live de Ben Howard. De son vrai nom Benjamin John Howard, cet auteur-compositeur-interprète britannique est à la tête de deux opus. Et c’est son dernier album que le jeune artiste est justement venu défendre sur la grande scène de Rock en Seine ce samedi 29 août 2015. Soignés et efficaces, les morceaux de I Forget Where We Were sont parfaits pour nous en mettre en jambe pour la suite de la journée.
La suite se fait avec la Galloise Marina and the Diamonds. Et la chanteuse semblait avoir son comité de fans, présent au premier rang ! Programmé pour la toute première fois à Rock En Seine, Marina n’a pas caché sa joie, affichant sans cesse un large sourire. Dans une tenue moulante et zébrée et arborant le nom de son troisième album, Froot, en guise de serre tête, l’artiste a réussi à faire danser les premiers rangs sur ses nouveaux hits comme les anciens extraits de The Family Jewels, paru en 2010.
Direction ensuite la grande scène pour retrouver les Stereophonics. Le groupe britannique, mené par Kelly Jones, a lui aussi su faire danser la foule, à coup d’anciens hits dont l’incontournable « Local Boy in The Photograph » et de nouveaux morceaux à l’instar du single « C'est la vie ».
Les britanniques étaient nombreux ce jour là à Rock en Seine puisque Glass Animals était également présent sur la scène Pression Live autour de l’album Zaba tandis que le clou de la soirée se tenait sur la grande scène avec la présence de The Libertines à 23h.
Programmer Pete Doherty est toujours un peu risqué (retard, annulation) mais l’artiste est bel et bien monté sur scène au côté de son comparse Carl Barât pour livrer une assez bonne prestation d’environ 1h30 où les deux artistes ont, pour le plus grand plaisir de l’assemblée, interprété les morceaux extraits de leurs deux premiers albums, mais aussi joué quelques extraits de Anthem for the Doomed Youth, attendu début septembre.
Les américains étaient aussi là pour defender leur place sur le festival avec l’onirique show de Bianca Casady & The C.I.A mais aussi et surtout les New Yorkais de Interpol!
Paul Banks et ses acolytes ont sorti les guitares pour montrer qu’ils étaient encore de la partie. « Evil », « Narc » ou encore « Everything is wrong »… La formule a fonctionné notamment grâce à la voix efficace du chanteur.
Toute bonne chose a une fin… L’édition 2015 de Rock En Seine s’est donc achevée le dimanche 30 août 2015 avec une nouvelle très belle journée ensoleillée mais pas seulement…
La couleur était aussi présente grâce à la présence de Fuzz. Formé en 2011 par le multi-instrumentiste Ty Segall et Charlie Moothart, ce groupe de rock californien propose un style oscillant entre le garage rock et le rock psychédélique qui n’a pas mis longtemps à séduire les festivaliers, malgré un son pas toujours très net…
La qualité sonore était de meilleure augure du côté de la grande scène avec les anglais de Hot Chip ! Enjouée et efficace, la pop synthétique du groupe a séduit le public qui n’a pas arrêté de gesticuler comme des fous sur leurs morceaux très dansants et entraînants.
On a également dansé grâce à la présence de Jungle sur la scène de la Cascade. Eux aussi originaires de Grande Bretagne, ils ont trouvé la formule magique pour faire bouger les foules, même si certains morceaux ont tendance à se ressembler… Qu’importe, une ambiance tropicale planait au-dessus du festival à ce moment là… ça tombe bien, on n’avait pas assez chaud comme ça !
Il y avait du monde du côté de la grande scène pour accueillir les Australiens de Tame Impala.
Chantant pieds nus, Kevin Parker sait y faire pour envoûter la foule. Il débute ainsi par le hit « Let it Happen » puis alterne entre nouveaux et anciens morceaux. Oui, Tame Impala a balancé de belles envolées sonores au point d’hypnotiser littéralement les fans et de les transporter dans son monde psychédélique. Effet garanti.
Autre temps de cette journée de dimanche ? Le live de Alt-J. Le groupe britannique a lui aussi su subjuguer le public notamment en interprétant, pour le plus grand bonheur de tous, « Matilda ».
Enfin, c’est au tour de The Chemical Brothers de monter sur la grande scène. Attendu avec impatience par beaucoup, le duo britannique avait déjà fait sensation en 2004 à Rock en Seine.
11 ans plus tard, ils reviennent donc pour transformer le Domaine National de Saint Cloud en véritable club géant en plein air. Le hit « Hey Boy Hey Girl » donne le ton tandis que les effets visuels donnent encore plus de valeur au show.
Bref, voilà un final réussi pour un festival lui aussi réussi qui ne présage que de bons augures pour l’édition 2016!
Lieu
Domaine national de Saint-Cloud
1 Avenue de la Grille d'Honneur
92210 Saint Cloud
Accès
Métro : Ligne 10 terminus Boulogne-Pont de St-Cloud,
En tramway : T2 [Pont de Bezons-Porte de Versailles], arrêt Parc de St-Cloud
En Bus : Lignes 52, 72, 126, 175, 460, 467, arrêt Parc de St-Cloud
Ligne 160 terminus Pont de St-Cloud-Albert Kahn
Ligne 260 arrêt Rhin et Danube-Musée Albert Kahn