Est-il possible de pardonner après avoir enduré tant de douleurs ? Comment faire pour reconstruire sa vie quand on a été confronté au pire ? C'est le thème de We call it love, une pièce qui s'inspire d'une histoire vraie, celle d'une femme qui, au lendemain du génocide rwandais, décide de donner tout l'amour qu'elle avait en elle au bourreau de son fils.
Huit clos installé d'une manière bifrontale, le spectacle soufflé par l'actrice rwandaise Carole Karemera, récemment vu dans la dernière création de Peter Brook et Marie-Hélène Estienne Battlefield, veut nous mettre face à la question de la responsabilité individuelle, de la compassion et de la vigilance face aux extrémises. Présentée à la Maison des Metallos du 13 au 18 mars 2017, la pièce, en évoquant un fait historique, évoque, de manière sous-jacente, le présente brûlant.
"En nous, réside la volonté de croire que le partage de ces morceaux de vies, réels témoignages d’amour pour l’humanité, entre nous, Rwandais, et avec le reste du monde, pourrait participer à la renaissance de ces liens, partiellement brisés, liens indéfectibles nécessaires à la sauvegarde de la part d’humanité qui est en chacun de nous."
Carole Karemera
Infos pratiques :
We call it love, à la Maison des métallos du 13 au 18 mars 2017.
Du lundi au vendredi à 20h30, le samedi à 19h30.
Tarifs : de 5 à 14€
Réservations : 01 47 00 25 20
Dates et Horaires
Du 13 mars 2017 au 18 mars 2017
Lieu
Maison des Métallos
94 Rue Jean-Pierre Timbaud
75011 Paris 11
Tarifs
TP : 14€