La pièce de Simon Abkarian entremêle son histoire personnelle et le récit Ulysse imaginé par Homère. Elle évoque son enfance au Liban et l’histoire de sa mère qui a attendu son père pendant la Guerre. Libre inspiration du récit d’Ulysse, « Pénélope ô Pénélope » prend la forme d’une saga familiale en attente de reconnaissance et dont il ne resterait que des fragments. C’est aussi une réflexion sur la guerre, la solitude et ses impacts sur des hommes et des femmes qu’elles ont défigurés.
De retour à Ithaque, Ulysse a pris soin de se déguiser en
mendiant pour ne pas être reconnu. Pénélope le reçoit cependant avec
bienveillance tout en ignorant à qui elle a affaire. Elle ordonne même à sa
servante, la vieille nourrice Euryclée, de lui laver les pieds en signe
d’hospitalité. Euryclée, tout en s’affairant, fait remarquer à ce mendiant qui
revient de loin qu’il doit avoir environ le même âge que son maître, Ulysse. Et
voilà qu’elle découvre sur sa cuisse une cicatrice qui lui apprend qu’elle a
bien affaire à celui-ci en personne. Elle pousse un cri de joie, mais Ulysse
lui enjoint de se taire. Il ne veut pas que son secret soit dévoilé aussi vite.
Texte et mise en scène de Simon Abkarian
Avec
Simon Abkarian, John Arnold, Georges Bigot, Sarajeanne Drillaud,Jocelyn
Lagarrigue, Catherine Schaub-Abkarian
Dimanche à 15h
Relâche lundi, et les 20, 27 mai, 1er, 3 et 4 juin
Places de 12 à 27,50 euros