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· Publié le 23 janvier 2017 à 11h47
Pur produit de notre belle capitale, Clovis XIV continue de faire son chemin dans le monde de la musique. De son passé de batteur à la sortie de son premier EP solo "Golden Hours", en passant par son amour de la région parisienne, l'artiste nous dit tout !
Un être humain qui tente de faire ressentir des choses à d'autres êtres humains à travers sa musique.
C'est le nom d'un de mes ancêtres, et c'est aussi une référence à Clovis 1er et Louis XIV. J'aimais bien la démesure et la grandiloquence que ça évoque.
Impatient, fier, satisfait d'avoir créé quelque chose qui me ressemble et de m'être entouré des bonnes personnes pour arriver à concrétiser ma vision exactement comme je voulais, pour la première fois de ma vie.
C'est une référence aux heures importantes de la tombée de la nuit jusqu'au petit matin, les heures magiques où la prise de photo est sublimée par une lumière spéciale. J'ai conçu l'EP comme un road trip du coucher de soleil à l'aube à travers Los Angeles. Chaque morceau correspond à un instant immortalisé d'une heure bien précise, d'où le fait qu'il soient juxtaposés aussi brusquement, comme si on passait d'une photo à l'autre sans transition.
La House et le Hip-Hop de leurs origines jusqu'à maintenant, en empruntant à des styles plus récents comme le footwork ou la future bass. J'essaie vraiment de mixer toutes ces influences pour créer quelque chose de nouveau, différent et bizarre, qui ne rentre pas dans un courant bien précis, et donc ne disparaîtra pas avec.
J'ai commencé avec le piano quand j'étais enfant puis je suis passé à la batterie à l'adolescence, j'ai suivi une formation jazz à Agostini en jouant dans différentes formations, que ce soit avec des groupes nerveux comme Sna-fu Grand Desordre Orchestre, ou des groupes plus électroniques comme Mustard Pimp. J'ai passé une bonne partie de ma vie sur la route en tant que batteur, c'était génial et cette expérience a confirmé que je ne pouvais ni ne voulais faire rien d'autre que de la musique. Parallèlement à ça j'ai toujours composé de la musique électronique pour m'amuser à la base, m'épanouir dans autre chose, et c'est maintenant mon activité principale.
Je me sens plus à l'aise avec l'écriture rythmique. J'arrive à retranscrire beaucoup plus facilement ce que j'entends dans ma tête. Et inversement, le fait de travailler sur des morceaux ou le tempo ne bouge pas m'a apporté une rigueur à suivre le métronome quand je joue de la batterie! J'apprends en permanence sur les deux fronts.
Ce n'est pas à moi de le dire ahah! C'est compliqué de se comparer, surtout que je déteste la compétition. De ce que j'ai pu voir d'une majorité d'artistes que j'ai rencontré, peut-être que je suis plus travailleur que la moyenne, j'ai une énorme soif d'apprendre et de découvrir constamment de nouvelles choses, je suis vraiment borné et acharné à ce niveau-là. Je suis peut-être plus dispersé aussi, je travaille toujours sur plein de choses en même temps.
Le management et le label d'un de mes anciens groupes, Mustard Pimp, étaient basés là-bas, donc j'ai commencé à y aller beaucoup à partir de 2011, pour finalement m'y installer. Aujourd'hui j'ai la chance de pouvoir partager mon temps entre Paris et Los Angeles, ces deux villes sont très importantes pour moi.
Sa richesse culturelle incroyable et son histoire omniprésente et unique.
L'Ile de Paques, La Lune, et le Château de Versailles. Les deux premiers choix juste pour le faire avant Jean-Michel Jarre, et le Château de Versailles parce que c'est une des plus belles et des plus fascinantes constructions au monde.
- Quelles sont vos attentes pour les années à venir ?
La seule chose sur laquelle je me concentre vraiment, c'est avoir une démarche artistique honnête et proposer une musique nouvelle et consistante qui va résonner, je l'espère, chez un maximum de personnes. Si cela peut me mener à jouer un peu partout, à collaborer avec des artistes que j'apprécie et à poser ma pierre à l'édifice en aidant à modeler la musique de demain, je serai comblé.