Avec le confinement instauré dans le pays depuis le 17 mars et les consignes sanitaires mises en place par le gouvernement pour freiner la propagation de coronavirus sur le territoire, la France est à l’arrêt.
Aujourd’hui, il est encore possible de sortir pour motif de santé, pour se rendre sur son lieu de travail si le télétravail est impossible mais aussi pour des achats de première nécessité.
Si certains ont opté pour la livraison de leurs courses directement à domicile, d’autres n’ont pas le choix et doivent s'armer de patience devant leur supermarché, tout en respectant la distanciation sociale voulue pour limiter les risques de contagion.
D’autres encore préfèrent se rendre au marché chez leur primeur, boucher ou encore charcutier et fromager. Seulement voilà. En cette période de confinement où les règles sont strictes, certains marchés, ceux « où l'on voit des foules et qui ont beaucoup d'étals » pourraient être amenés à fermer, a ainsi indiqué le ministre de la Santé.
Sur LCI, Olivier Véran a expliqué « les marchés où on va chercher à manger doivent pouvoir continuer de fournir de la nourriture aux personnes », mais en revanche « ceux où l'on voit des foules, […] où il y a autre chose que de l'alimentaire sont amenés à fermer ».
Mardi 17 mars, sur BFMTV, le préfet de Police de Paris Didier Lallement évoquait l'affluence de la clientèle au marché d'Aligre dans la capitale. "C'est aux gens de garder des distances" expliquait le Préfet en ajoutant qu'il se tenait prêt à "sanctionner les cas où la discipline collective ne sera pas respectée et peut-être cet endroit (le marché d'Aligre, NDLR) sera dans ce cas".
« A mesure que l'on constate qu'il y a des contacts rapprochés des gens dans la rue, nous sommes amenés à prendre des décisions. Ce sont les préfets qui ont autorité pour prendre ces décisions de fermeture », rajoutait pour sa part le ministre de la Santé sur LCI, avant de rappeler qu’il était important de respecter la règle d’une distance d'un mètre entre les personnes.