C'est la principale question qui agite actuellement les débats en France : où en sommes-nous avec les tests de dépistage ? Alors que la classe politique reproche au gouvernement sa mauvaise gestion de la crise sanitaire par une stratégie de dépistage incohérente, le groupe de biotechnologie franco-britannique Novacyt peut désormais distribuer à grand échelle un tout nouveau test de dépistage. L'Institut Pasteur a validé et approuvé le procédé ce lundi 6 avril 2020.
Une étape obligatoire en France, pour l'ensemble des nouveaux produits pharmaceutiques ou à usage médical. Dans des pays comme l'Angleterre ou les Etats-Unis, le procédé a déjà été vérifié et confirmé par les autorités de contrôle sanitaire depuis quelques jours. Désormais, il est disponible dans l'Hexagone, pour le plus grand bonheur de Graham Mills, directeur général de Novacyt qui se "réjouit de pouvoir aider les autorités françaises à satisfaire leurs exigences de test du Covid-19". A l'heure actuelle, ce test de dépistage se distribue dans plus de 80 pays partout dans le monde.
Mais alors, comment fonctionne ce test ? Comme la vingtaine d'autres tests de diagnostic déjà disponible en France, ce nouveau test consiste en un prélèvement nasopharyngé. Soit l'insertion profonde (oui ça peut piquer) d'un tube dans l'une des narines du patient, afin d'extraire des séquences ADN, utiles pour détecter la présence d'un virus potentiel. Comme le Covid-19, par exemple. Le Groupe Novacyt est leader dans le secteur du diagnostique cellulaire.
