Le pire est à craindre. Depuis le 25 juillet, un vraquier s’est échoué sur un récif de la côte sud-est de l’île Maurice. Depuis jeudi dernier, des hydrocarbures s’échappant du navire ont été observés. Le Premier ministre mauricien Pravind Jugnauth a alors déclaré un "état d’urgence environnemental" et lancé un appel à l’aide à la France.
Emmanuel Macron y a répondu ce samedi 8 août. "Nous déployons dès à présent des équipes et du matériel depuis La Réunion", a-t-il ainsi tweeté."Lorsque la biodiversité est en péril, il y a urgence d’agir. La France est là. Aux côtés du peuple mauricien", a rajouté le chef de l'Etat.
Le 8 août, un navire de la marine française, Le Champlain, a donc pris le large en direction de l’île Maurice. Un avion des forces aériennes a aussi été envoyé avec à son bord des équipements de lutte antipollution spécialisés et des experts.
Des centaines de volontaires ont également décidé d'apporter leur aide afin de protéger la côte de l'île du carburant qui s’échappe du Wakashio. On rappelle que ce bateau, appartenant à un armateur japonais, transportait 200 tonnes de diesel et 3 800 tonnes d’huile lourde.
Ces hydrocarbures se sont échappés de la coque en raison d'une "fissure dans le navire", avait indiqué le ministère mauricien de l'Environnement dans un communiqué. "Nous sommes dans une situation de crise environnementale", avait alors insisté le ministre lors d’une conférence de presse.