Le congé "proche aidant" entre en vigueur à partir du 1er octobre 2020. Une excellente nouvelle pour tous les salariés qui ont besoin de temps pour aider une personne dépendante, mais qui craignaient une perte de revenus. Ce congé permet de profiter de trois mois indemnisés durant des moments de vie plus difficiles.
Cette réforme « matérialise un soutien de l'Etat aux huit à onze millions d'invisibles qui sont les acteurs de première ligne de la solidarité », a souligné Brigitte Bourguignon, ministre déléguée à l'Autonomie.. Il s'agit d'aider « ceux qui, au quotidien, ont fait le choix de s'occuper de leur mère âgée, d'un enfant ou encore d'un conjoint en situation de handicap ». La ministre ajoute : « Pour qu'ils n'aient plus à choisir entre leur santé et leur engagement, ce répit de plusieurs mois leur permettra de se consacrer à leur proche sans sacrifier leur vie professionnelle et sociale ».
Ce congé ne se limite pas aux membres de la famille. Un salarié peut choisir de venir en aide à un conjoint, concubin, pacsé, ascendant, descendant, frère, sœur, oncle, tante, nièce ou neveu – mais aussi à une personne avec laquelle il n'a pas de lien de parenté, mais avec laquelle il réside régulièrement ou qu'il aide fréquemment.
Ce congé indemnisé, d'une durée maximale de trois mois, peut être renouvelé jusqu'à un an sur l'ensemble de la carrière du salarié. Les caisses d'allocations familiales ou de la Mutualité sociale agricole versent à l'aidant une allocation de 43,83 euros par jour pour les personnes vivant en couple et 52,08 euros par jour pour une personne seule.
La demande de congé proche aidant est à adresser à l'employeur, qui ne peut pas la refuser. Cependant, le congé peut être fractionné : l'employeur peut par exemple accorder une journée ou une demie-journée par semaine.
Dates et Horaires
À partir du 1er octobre 2020