Pour beaucoup la deuxième vague d'épidémie de coronavirus en France aura des airs de déjà-vu, notamment avec le confinement national qui est reconduit depuis le 30 octobre 2020. Il y aura cette fois des différences notamment en matière de dépistage grâce à l'arrivée des tests antigéniques.
On en entend beaucoup parler ces derniers temps mais de quoi s'agit-il au juste et pourquoi pourraient-ils changer la donne ? Pour faire simple, il s'agit de tests rapides dont les résultats sont disponibles au bout de 15 minutes. Bien qu'ils soient moins fiables que les tests PCR (fiabilité inférieure à 60% selon l'ARS), leur mise à disposition permettraient ainsi de fluidifier les dépistages et de réduire ainsi le temps d'attente et le délai pour obtenir un résultat.
Puisque ces tests rapides sont moins fiables que les tests PCR, ils sont destinés à une certaine catégorie de patients : les personnes asymptomatiques ainsi que celles présentant des symptômes depuis moins de 4 jours mais ne faisant pas l'objet de facteur de risque qui entrainerait une forme grave de la maladie.
En complément des tests pratiqués en laboratoire, les tests antigéniques sont réalisables auprès d'un.e médecin généraliste, d'un.e infirmier.e ou d'un.e pharmacien.ne et sur rendez-vous. Le gouvernement souhaite également développer cette méthode de dépistage au sein des aéroports.
Coronavirus: des tests rapides obligatoires dans les aéroports dès le 7 novembre en France
Face à la seconde vague de l'épidémie de Coronavirus, la France se confine à nouveau. Si les frontières avec les pays de l'Union européenne restent ouvertes, des tests rapides - dits "antigéniques" - seront très bientôt obligatoires dans les aéroports. Ainsi, à partir du 7 novembre 2020, chaque passager arrivant sur le territoire français devra se faire dépister, à l’exception de ceux en provenance d’Etats européens. [Lire la suite]