Les mouvements sociaux se multiplient en France en ce début d’année. Alors qu’un appel à la grève nationale a été lancé dans les écoles le 13 janvier suite au protocole mis en place, une autre grève se prépare, cette fois-ci dans le secteur de l’énergie. La CGT lance en effet un appel à la grève reconductible dans le secteur de l’énergie, y compris chez EDF, à partir du 25 janvier 2022.
Avec cette mobilisation, la fédération CGT des mines et de l’Énergie (FNME-CGT) souhaite obtenir une revalorisation des salaires et des pensions. « Les salariés et les retraités revendiquent un rattrapage immédiat d'au moins 10% de leurs salaires et pensions et une reconnaissance digne de leur engagement passé, présent ou à venir », explique la FNME-CGT dans un communiqué publié ce 10 janvier.
« Ça fait bientôt 10 ans que nos salaires ne suivent même pas l'inflation. Ce n'est plus possible, les salariés en ont marre. On se bat à la fois pour le service public et puis maintenant, aussi pour nos salaires et nos pensions », a confié à l’AFP Fabrice Coudour, secrétaire fédéral CGT en charge de la politique revendicative, et salarié d'EDF SA.
Aussi, la FNME-CGT prévient : « les perturbations fortes de l'équilibre électricité et gaz ou de l'activité dans les entreprises seront uniquement de la responsabilité de directions sourdes aux justes revendications des salariés et retraités ». « Il peut y avoir un effet sur les usagers, mais ce n'est pas notre but premier », a affirmé pour sa part Fabrice Coudour, qui veut avant tout que cette grève reconductible « mette en difficulté économique » les entreprises du secteur.
Reste désormais à savoir quelle sera l'ampleur de cette grève le 25 janvier prochain.