Covid : « à partir de mars, une période de calme devrait s'ouvrir devant nous », selon Alain Fischer

Par Caroline de Sortiraparis · Photos par My de Sortiraparis · Publié le 17 janvier 2022 à 11h24
Alors que le nombre de cas positifs au covid-19 est en léger recul de 6% par rapport à dimanche dernier, le président du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale se veut optimiste. « À partir de mars, une période de calme devrait s'ouvrir devant nous », a estimé Alain Fischer dans une interview accordée à L’Express.

La courbe des infections va-t-elle enfin s’inverser ? Peut-on espérer une accalmie dans les semaines à venir ? Les derniers chiffres publiés par Santé publique France conduisent certains experts et spécialistes à espérer. Ce 16 janvier, 278.129 cas positifs de Covid-19 ont été enregistrés ; un chiffre encore très important, mais en léger recul (6%) par rapport à dimanche dernier.

Invité sur France Inter ce lundi, l'épidémiologiste Arnaud Fontanet estime que « la décrue a commencé » et que « le scénario du pire s'éloigne ». Et ce n’est pas le seul à être optimiste. Dans une interview accordée à L’ExpressAlain Fischer, le président du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, prédit qu’ « une période de calme » devrait s'ouvrir en France « à partir de mars ». 

« En mars, nous devrions arriver à un très bon contrôle de la vague actuelle. Une période de calme devrait alors s'ouvrir devant nous » a confié Alain Fischer dans les colonnes de L’Express. « Environ 30 millions de Français se trouvent actuellement complètement vaccinés. Ils seront probablement 45 millions d'ici là, sans compter la protection induite par l'infection. Cela permettra de contrôler la circulation du virus » a-t-il expliqué.

Même optimisme pour l’infectiologue Benjamin Davido qui a déclaré sur France Info ce dimanche que nous allons « bientôt maîtriser cette maladie comme on maîtrise la grippe chaque année ». « Je pense qu’on arrive peut-être à un début d’issue du tunnel » a-t-il ajouté avant de poursuivre : « Au bout de deux ans d’épidémie, il va falloir se demander si on ne peut pas commencer à vivre avec une maladie endémique et changer complètement notre façon de voir les choses ».

Informations pratiques
Commentaires
Affinez votre recherche
Affinez votre recherche
Affinez votre recherche
Affinez votre recherche