Vous connaissiez les particules fines, découvrez les particules ultrafines, dont la taille est semblable à celle d'un virus (moins de 0,1 micromètre) et qui sont, elles-aussi, responsables de problèmes cardiovasculaires et neurologiques chez l'humain, car ces dernières peuvent pénétrer bien plus profondément dans le corps, que les particules fines.
Une étude menée sur plusieurs mois par Airparif, l'organisme français agréé par le ministère de l'Environnement qui surveille la qualité de l'air en Île-de-France, révèle que "les particules ultrafines sont présentes partout, mais surtout en zone urbaine." "Pendant la campagne, on a vu qu'il y en avait 2 à 3 fois plus dans les zones urbaines et périurbaines que dans les zones rurales", explique Antoine Trouche, ingénieur chez Airparif, à France Info.
Ces particules ultrafines, qui ne font l'objet d'aucune réglementation actuellement, ont été mesurées à Paris et en Ile-de-France grâce à l'implantation de 4 stations : aux Halles à paris, à Gennevilliers dans les Hauts-de-Seine, à Tremblay-en-France en Seine-Saint-Denis et à Bois-Herpin dans l'Essonne. Les principales sources des particules ultrafines sont, à l'instar des particules, le trafic routier et le chauffage au bois.
Mais ces particules ultrafines sont bel et bien plus dangereuses que les particules fines. Selon des chiffres de Santé Publique France, les particules, fines et ultrafines, sont responsables de 48 000 décès par an. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'environnement, de l'alimentation et du travail, indique, quant à elle, que les particules ultrafines "sont encore plus nocives que les particules de taille supérieure, car elles pénètrent plus profondément dans l’organisme." De plus amples études vont être menées prochainement afin de fixer, à l'avenir, un seuil de référence.