Agression à la seringue : que faire si vous êtes victime ou témoin de ces piqûres sauvages

Par Rizhlaine de Sortiraparis · Publié le 8 juin 2022 à 14h40
Depuis quelques mois, des cas d'agression à la seringue se multiplient en France. Dans les discothèques, au sein de festivals de concerts ou même dans la rue, ces piqûres dont le but reste encore flou inquiètent. Voici les réflexes à adopter si vous en êtes victimes ou témoins.

Les piqûres sauvages qu'on observe depuis quelques mois en France, mais aussi à l'étranger se multiplient depuis quelques mois. Aujourd'hui, on ignore encore quel est réellement le but de ces mystérieuses attaques, tout comme le contenu des seringues qui n'est d'ailleurs pas toujours le même. Les victimes, hommes et femmes, rapportent avoir été piquées par surprise en boite de nuit, lors de festivals, en concert, mais aussi dans la rue.

Plusieurs d'entre elles indiquent avoir ressenti des symptômes suite à ces piqûres : bouffées de chaleur, nausées, ou encore malaise. Des cas d'agressions sexuelles ont par ailleurs été recensés. De quoi susciter une certaine inquiétude, notamment dans un contexte de soirée. Alors, que faire si on est victime ou témoin d'une agression à la seringue

Dans un premier temps, si vous ressentez la douleur d'une piqûre suspecte, il est primordial d'alerter aussitôt les personnes autour de vous, ou même de prévenir l'établissement dans lequel vous vous trouvez. Ce doit être fait immédiatement pour vous assurer d'avoir sonné l'alarme avant que d'éventuels effets d'une drogue ne se fassent ressentir. Si vous êtes témoin de ce genre de scène, surtout ne quittez pas la victime, prévenez l'établissement si ce n'est pas déjà fait et contactez le Samu (le 15). 

Chose importante à noter également : mieux vaut aller à l'hôpital avant de porter plainte. Certaines drogues comme le GHB peuvent rapidement devenir indétectables ainsi, pour pouvoir collecter les preuves de cette agression, il faut mieux procéder à des analyses médicales le plus tôt possible et faire constater les traces de cette piqûre sauvage avant qu'elles ne disparaissent.

Par ailleurs, outre l'injection de substances, ces attaques à la seringue peuvent également présenter des risques de transmission de certaines maladies, dont l'hépatite B ou le VIH, le virus du sida. Alors pas question de lésiner sur les précautions, il faudra également vous faire dépister aux moments clés. Si cette perspective suscite une certaine appréhension, souvenez-vous que pour votre santé, mais aussi celle de votre entourage, il vaut mieux une prise en charge rapide dans le cas échéant.  

Ensuite, il est primordial également de porter plainte. Votre témoignage peut permettre de faire avancer l'enquête et de fournir de précieuses informations aux autorités, surtout si vous avez pu rapidement faire constater l'agression d'un point de vue médical. Rappelez-vous que ce que vous avez vécu n'est absolument pas de votre faute, personne n'a la légitimité de vous culpabiliser sur une agression que vous avez subie. Le dépôt d'une plainte en revanche pourrait permettre d'éviter à d'autres d'être à leur tour victimes de ces attaques.

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