C'est un phénomène mystérieux qui inquiète notamment les noctambules en ce moment. Depuis plusieurs mois maintenant, des cas d'attaques à la seringue sont recensés. Dans des contextes de soirées, en boite de nuit, lors de concerts, de festivals, dans la rue ou même lors de l'enregistrement d'une émission, les témoignages se multiplient autour des piqûres sauvages.
Parfois, il semble que certaines victimes sont piquées sans pour autant qu'une substance leur ait été injectée. Dans d'autres cas, des témoignages font état de symptômes comme des malaises, vertiges, sueurs froides, des bouffées de chaleur ou encore des nausées suite à ces injections. Un état de faiblesse qui aura conduit à des cas de viol sur certaines victimes.
Malgré les plaintes déposées, on ne peut aujourd'hui affirmer avec certitude le contenu de ces seringues. La raison en est que certaines substances illicites, dont le GHB, connu comme étant la drogue du violeur, ne peuvent être détectées que pendant une durée limitée dans notre organisme. C'est l'une des raisons pour lesquelles, avant de porter plainte suite à ces agressions, mieux vaut se rendre dans un hôpital le plus rapidement possible après la suspicion de piqûre.
Ces attaques à la seringue sont également susceptibles de favoriser la transmission de certaines maladies dont l'hépatite B, l'hépatite C ou encore le VIH, le virus du Sida. C'est la raison pour laquelle il est fortement recommandé aux victimes de procéder à un dépistage au moment adéquat.
Un premier suspect a été appréhendé début juin et pourrait permettre de lever une part du mystère de ces étranges agressions.
Agression à la seringue : que faire si vous êtes victime ou témoin de ces piqûres sauvages
Depuis quelques mois, des cas d'agression à la seringue se multiplient en France. Dans les discothèques, au sein de festivals de concerts ou même dans la rue, ces piqûres dont le but reste encore flou inquiètent. Voici les réflexes à adopter si vous en êtes victimes ou témoins. [Lire la suite]