En Allemagne, le vaccin contre la Covid prêt à être inoculé. Angela Merkel a dévoilé jeudi 19 novembre sa stratégie vaccinale pour son pays, indiquant que son plan de vaccination était quasiment déjà opérationnel pour des millions d'Allemands. Mais cette stratégie, quelle est-elle ? Elle semble similaire à ce que la France envisage de faire, en tout les cas... Quoiqu'il en soit, comme nous l'expliquent nos confrères de TF1, l'Allemagne a décidé d'anticiper.
Et de poursuivre en indiquant que tout doit être prêt pour la mi-décembre. Berlin s'y prépare, même, et a déjà sélectionné six lieux stratégiques pour accueillir les centres de vaccination. Une mesure également prise en France, à Paris, avec l'annonce il y a quelques jours par la Maire de la ville, Anne Hidalgo, du choix de cinq sites pour accueillir ces centres de vaccination. Mais différence, tout de même, avec la France, 70% de la population est prête à se faire vacciner, contre 52% en France (48% ne le souhaitant pas, plus précisément).
Concernant les personnes prioritaires, l'Allemagne a décidé de privilégier les catégories de population les plus vulnérables, comme les personnes âgées, les fonctionnaires nécessaires au bon fonctionnement de l'administration du pays, ou encore les soignants. En revanche, contrairement à la France qui a décidé, à l'échelle nationale, la mise en place de cette campagne massive de vaccination, en Allemagne, se sont les Länder (l'équivalent de nos région, NDLR) qui devront organiser ces campagnes, comme nous l'expliquent nos confrères du Huffington Post.
Un pays qui a même mobilisé son industrie pour faciliter l'organisation de cette stratégie vaccinale. Toujours selon nos confrères de TF1, une entreprise allemande a été réquisitionnée pour fabriquer les congélateurs qui doivent maintenir le vaccin allemand (celui de chez Pfizer), à -80 degrés. Même chose avec une entreprise de verrerie, réquisitionnée pour fabriquer les fioles qui contiendront ce vaccin. Une véritable machine qui tourne déjà à plein régime, et qui devrait pouvoir, sauf contretemps, permettre le début des vaccinations d'ici la fin de l'année 2020.